Diane : « On ne fait pas de concession sur ses valeurs »

par | Août 17, 2021 | 2 commentaires

Aujourd’hui je reçois Diane et nous allons parler de deuxième cerveau. C’est un peu elle qui a inventé ce terme de deuxième cerveau. Elle nous explique ce qu’elle fait pour les entrepreneurs, ce que ça veut dire d’être deuxième cerveau, ce que ça regroupe et ce qui se cache derrière. C’est passionnant de découvrir ce travail de l’ombre.

Nous allons aussi parler de féminisme mais aussi de pourquoi choisir nos clients ou plutôt pourquoi nous avons décidé de choisir nos clients. 

Présentation de Diane

Bonjour Diane, pour les personnes qui ne te connaissent pas, est-ce que tu veux bien te présenter, s’il-te-plait ?

Bien sûr. Je m’appelle Diane ATAYA. J’aime dire que je suis une faiseuse, une guerrière et une podcastrice / podcasteuse vous appelez ça comme vous voulez, une personne qui fait des podcasts.

Pourquoi une faiseuse ? 
Je sais que ce n’est pas podcasteuse la plupart du temps qui intrigue mais les mots faiseuse et guerrière. 

« Faiseuse » parce que j’ai cette conviction que c’est en se mettant en action et en faisant des choses que l’on apprend. Je pense qu’on partage beaucoup cette idée. 
Je suis comme vous je regarde aussi Netflix, je fais des siestes le week-end, j’ai des gros moments de chill où je ne fais rien. Je suis convaincue que c’est en se mettant en action que nous apprenons, c’est surtout comme ça que nous évoluons et que nous faisons plein de choses.

Quant à « guerrière », car je suis féministe, on va en parler plus en détail dans cet épisode ! J’ai cette conviction que c’est aussi par des combats, par la stratégie que l’on avance et c’est sympa de passer à l’action. Toutes ces étapes sont nécessaires pour apprendre, pour faire plein de chose, plein de projet. 

Par contre, c’est toujours mieux de passer à l’action avec une bonne stratégie. Avoir des moments où la guerrière est au repos. Des moments où l’on ne fait rien, où on observe seulement un peu ce qui se passe.

Pour finir, podcatrice/podcasteuse parce que j’ai deux podcasts, un troisième qui est en pause (que je faisais avec ma sœur). Mon premier podcast qui s’appelle « Belles personnes » qui interviewe des personnes qui procurent un sentiment d’admiration et qui parlent de leur angoisse, de leur doutes etc… Mon deuxième podcast qui s’appelle « Diane mais pas que » qui va changer de tête en septembre. Je tease un petit peu.

Je parle de mon métier de deuxième cerveau, de mon quotidien, de qu’est-ce que ça veut dire être un deuxième cerveau, de mes doutes, et de mes angoisses. 

Je vais changer un peu le format il y aura chaque mois un épisode avec Marine ROMAN, que j’ai rencontré durant mes études et avec qui je construis mon aventure entrepreneuriale. 

Je fais plein de choses, j’aime beaucoup le résumer par ces quelques mots.

Le métier de deuxième cerveau

Dans ton résumé tu nous as parlé du fait que tu étais faiseuse, guerrière et podcastrice, mais tu ne nous as pas parlé de ton travail de deuxième cerveau. 

Est-ce que tu veux bien expliquer, déjà ce que tu entends par deuxième cerveau mais aussi ce que c’est, ce que tu fais concrètement ?

J’aime bien revenir à la genèse en fait de ce nom de métier qui n’existe pas. Je suis la seule à l’avoir inventé, ne cherchez pas deuxième cerveau sur internet, vous n’allez pas tomber sur ce que, en tout cas, j’essaye de défendre.

Durant ma troisième année j’ai fait un stage de cinq mois dans un collectif indépendant, qui un des plus grands collectifs connus à Paris, avec des indépendances sur le thème du design, du marketing, de la communication, des sujets qui sont très prisés. C’est fou mais cela m’a beaucoup appris en termes de relation, en termes de compétence.

Et surtout j’ai été pendant tout ce stage avec Thomas BURBIDGE, du podcast « Young, Wild & Freelance » et de la communauté « Inside Freelancing ». En fait, je faisais des choses pour sa marque  personnelle, pour son personal branding, pour son podcast, pour ses contenus, des choses de social media, des trucs tout con genre des visios pour ses citations, un peu basique on va dire. 

Mais petit à petit notre relation s’est solidifiée, on a parlé de plein de choses, on n’a pas parlé que de travail, on a fait plein de choses. Je me suis rendu compte que l’aventure indépendante c’est quelque chose qui me parlait beaucoup, que je considérais comme mon futur, ma carrière.  Je n’avais vraiment pas d’autre choix que de faire ça de ma vie. 

On rigolait un peu quand je lui ai annoncé mon projet, il m’avait dit : « bah ouais, trop cool ! Moi j’ai envie de continuer avec toi.», on avait une superbe relation. Au début je ne savais pas trop, j’étais en mode j’ai envie de travailler avec Thomas mais je ne sais pas quoi faire. Je ne voulais pas qu’il s’emballe de suite.

On a un peu réfléchi ensemble, en travaillant avec lui j’ai appris à savoir ce que j’aime ou je n’aime pas faire.

On en rigolait un peu : « oui je suis un peu ton deuxième cerveau, je suis un peu ton deuxième cerveau ». Au bout d’un moment je me suis dit que c’était cela mon travail, c’est exactement cela !

Pour un mot un peu plus basique, je dirais que je suis un « bras droit ».  J’aime beaucoup ce nom de « deuxième cerveau » parce que je trouve que ça englobe tellement de chose. Ça englobe de la stratégie pour les lancements, mais aussi ça englobe l’organisation et la création de contenu, plein de sujets autour de ça. 

En tout cas l’idée c’est d’être un deuxième cerveau pour une personne, être un deuxième cerveau qui pense à leur place littéralement, je pense que c’est vraiment ça. 

Ça fait depuis novembre que je me suis lancée. Ce que j’aime dire aussi c’est que depuis novembre, je travaille avec Thomas et Killian TALIN, créateur du podcast « Inspiration créative » et de la communauté « Le cercle des créateurs ». Je sais que tu en as beaucoup parlé sur tes contenus. 

Je travaille qu’avec ces deux personnes parce qu’en soit je n’ai pas besoin de plus et parce que j’apprends déjà beaucoup à leurs côtés, puis c’est déjà beaucoup de travail sachez-le ! 

Mais mon métier il englobe tellement de choses et tellement de sujet que dire « je suis assistante ou je suis bras droit » dans le sens où je fais de l’organisation ou de la stratégie pour les lancements, se serait juste dénigrer tout l’apport que je leur apporte. 

Tout le fait de penser à leur place, de faire de la prod de contenu pour des épisodes de podcast, mais aussi la stratégie pour les lancements, l’organisation pour les lancements, mais aussi de structurer les choses. 

Par exemple, s’il y a un stagiaire, on a eu un stagiaire avec Thomas, c’est moi qui m’en suis occupée. 

Faire les retours sur les visuels etc… Ça englobe tellement de choses que vraiment j’ai envie de dire qu’il y a autant de deuxième cerveau et de bras droit qu’il y a de personnes sur cette terre. 

Il y a tellement d’envie, de demande que tu ne peux pas te résumer à un seul poste. 

Un métier multi-facettes

J’aime bien le fait que tu sois assez, on ne va pas dire exhaustive parce que je pense que ça serait très difficile d’être très exhaustive dans tout ce que tu fais, mais que tu sois autant rentrée dans le détail.
Au départ quand tu as commencé à parler de deuxième cerveau, j’avais plus cette image de : le cerveau à deux hémisphères. J’avais plus cette image de laisser Thomas et Killian être créatif et du coup les laisser dans, je ne sais jamais si c’est le droit ou le gauche, mais on va dire le gauche. Donc les laisser être à fond dans leur hémisphère gauche et toi faire toute la partie structure qui est l’hémisphère droit. Mais je me rends compte finalement que ça va beaucoup plus loin que ça.

Oui totalement. J’ai des postures assez différentes. 

Avec Killian, je vois que je suis beaucoup plus dans la partie créative. Il se considère et me considère comme créateur/ créatrice et non comme une indépendante ou une freelance. Il a aussi envie que je m’implique vraiment dans les contenus qu’il propose.

Alors qu’avec Thomas je ne vais pas travailler sur les idées ou la stratégie qu’il va faire pour des contenus pédagogiques ou des séances pédagogiques qu’il va mettre en place. Mais je vais plus être dans les idées de : « je pense que cette personne pour ton podcast serait vraiment une superbe invitée ». Après il prend, il ne prend pas, je veux dire c’est son business ce n’est pas le mien. 

Ils n’ont pas les mêmes problématiques. 

Killian c’est une personne qui est très pragmatique, vraiment, je pense que ça se ressent aussi dans ce qu’il peut faire, et du coup il a un peu moins besoin d’organisation sur des lancements, juste besoin de structurer les bases. 

Alors que Thomas il a un grand besoin de structuration, lui dire quand il faut qu’il fasse telle tâche ou telle tâche, lui rappeler : « tu n’as pas fait ça. Ok je te le rajoute sur ton outil de gestion ». 

Du coup sa partie deuxième cerveau, c’est sa charge mentale qui part et il a juste à se concentrer sur les contenus et sur les choses qui vont être pour la communauté. Après mon travail aussi avec Thomas c’est « customer success », c’est de récupérer les besoins, les envies de la communauté, de insides, ou même de surf en freelance, son programme d’accompagnements. Parce qu’il ne peut pas être partout en fait.

La posture de deuxième cerveau

Il y a quelque chose que je me suis demandée et tu as dit. Une phrase qui m’a fait poser cette question maintenant et pas beaucoup plus tard. Comment tu fais pour être un deuxième cerveau et ne pas te considérer comme membre de leur business ? 

Parce que tu as dit tout à l’heure, que c’est au final Thomas, qui prenait la décision parce que c’est son business. Comment tu arrives à faire cette séparation de : « ok on se calme ce n’est pas mon business » ?

Ce n’est pas facile ! {Rires}. 

Ce n‘est pas facile mais je pense que c’est quelque chose que j’ai appris à apprivoiser. Surtout que depuis quelques temps les contenus ne sont plus mes contenus mais les contenus de Diane & Marine

C’est quelque chose que j’apprivoise aussi et que je prends du temps à accepter aussi. Par exemple, il y a Orlane GIRARD, qui m’avait reçu sur son compte Instagram pour parler de mon titre de « deuxième cerveau ». Suite à notre live elle a décidé de pivoter et de passer de coach instagram à bras droit. On a fait un live il y a quelques temps toutes les deux pour revenir un peu là-dessus et c’était marrant aussi de voir son évolution. C’est un contenu qui a plus de place sur mon contenu que sur le contenu de Diane & Marine

Ce n’est clairement pas facile. Je suis encore in progress, je progresse chaque jour. C’est un vrai travail. 

Depuis quelques temps Killian a très vite  commencé à travailler avec d’autres personnes. Pour Killian, c’est quelqu’un d’autre qui montait ses vidéos, il demandait à quelqu’un de faire ses miniatures YouTube. Puisque ce n’était pas moi qui les faisais, j’étais en mode : « s’il considère que c’est beau, c’est beau pour lui ». Si je considère que c’est nul, c’est bien mon avis personnel mais c’est son travail et c’est ses créations. 

Il m’arrive de donner mon avis car je considère que, ce n’est pas ma réputation qui est en jeu, mais je défends cette personne et je défends aussi ces clients idéaux et cette audience. Je n’ai pas envie de dire que c’est moi qui fait le travail mais par contre je donne mon avis si j’aime ou pas ce qui est fait.

Indépendance & valeurs

Diane et le féminisme

Déjà on va remettre un petit peu les bases et est-ce que tu veux bien expliquer quelle est ta vision du féminisme ? 

Parce que je sais d’ores et déjà que si on ne fait pas cela, certaines personnes vont dire : « elle ne peut pas être féministe, elle travaille qu’avec des hommes ».  Donc est-ce que tu veux bien expliquer ta vision du féminisme s’il te plait ?

Je pense que c’est un féminisme parfait, je suis une féministe intersectionnel. Dans le sens où je suis pour l’égalité entre tous les genres et entre toutes les classes sociales. Pour moi c’est aussi un féminisme qui est encore en construction. 

Je ne dis pas que j’ai la science infuse, j’ai aussi conscience de mes privilèges. Je suis une femme blanche, assez privilégiée. Le fait d’être indépendante c’est quand même un privilège. J’ai aussi de la parole sur les réseaux sociaux, je peux m’exprimer sans qu’un état totalitaire me l’interdise. J’ai extrêmement conscience de mes privilèges. 

Pour revenir à ce dont tu parlais, que je ne travaille qu’avec des hommes et donc je ne peux être féministe. Je pense que je n’ai pas eu cette envie de dire je ne vais travailler qu’avec des hommes. J’ai travaillé une longue période avec Jeanne DEPLUS, qui est une podcastrice qui a un podcast qui s’appelle : « TAF » sur le futur du travail. Je peux aussi travailler avec des femmes. Je comprends cette interrogation car ça peut intriguer. Se dire féministe mais ne travailler qu’avec des hommes c’est ne pas souhaiter l’égalité, et ne pas donner le pouvoir aux personnes qui n’en ont pas.

Après dans mes contenus j’essaie de valoriser cette parole, ne serait-ce qu’avec les personnes que je suis. Dans « Belles Personnes », j’ai interviewé plusieurs femmes. Même si cela m’agace un peu car ça parle d’angoisse et de doute, j’en ai un peu marre que ça ne soit que les femmes qui parlent de ce sujet la. 

De plus il y a un sujet qui m’intéresse beaucoup dans le féminisme c’est la masculinité. De travailler avec des personnes qui s’intéressent non pas qu’à ce sujet mais aussi à la vulnérabilité, la remise en question. Ça pose la question de quand tu es un homme ne serais-tu pas prêt à te remettre en question et de t’intéresser au développement personnel ?  Je pense que c’est un sujet qui est de plus en plus questionné et qui est de plus en plus intéressant à explorer. 

C’est vraiment important, c’est même nécessaire que les femmes s’intéressent au développement personnel. Je pense que tout le monde devrait s’y intéresser. On a toujours cette image que se sont seulement les femmes qui s’y intéressent mais les hommes… Premièrement ça ne parle pas, puis deuxièmement ça ne s’intéresse pas à ses sentiments. Ils ne se remettent pas en question. 

C’est un énorme travail à faire pour les hommes, un devoir de s’écouter, c’est important et c’est nécessaire de s’intéresser et de promouvoir la remise en question pour les femmes, mais chez les hommes aussi. Si nous, les femmes, combattons et que nous avançons mais que les hommes ne sont pas prêts à mettre la main à la pâte, à se battre et à vouloir l’égalité, le combat n’ira que dans un sens. 

C’est ce que j’en pense, il faut avoir un combat universel et qui soit intersectionnel encore une fois.

Trouver des clients en accord avec nos valeurs

Comment tu arrives à savoir si ça ne résonne pas avec une personne ? 

Et la question qu’il y a derrière c’est, par exemple, admettons qu’il y ait d’autre bras droit qui nous écoutent et qui ont eux aussi envie de travailler avec des clients avec qui ça résonne fort, comment font-ils pour trouver directement ces personnes et pour avoir des clefs pour savoir si ça va bien matcher ou pas ?

Je les ai trouvés de façon très simple, Killian c’est un ami de Thomas. Je le rabâche et j’en discutais avec Orlane il y a quelque temps mais le réseau, vraiment. Se créer plein de mini opportunités sur Instagram, de répondre à des commentaires, avoir aussi une présence en ligne c’est aussi ça.

Et les questions que je me posais c’est : « est-ce que c’est en accord avec mes valeurs qui sont le féminisme, la bienveillance ». J’avais aussi la volonté de me sortir les doigts, de faiseuse, d’aller de l’avant et de ne pas rester face à une page blanche. 

Au début je me posais aussi la question de : « est-ce que ça peut m’apporter quelque chose ». J’ai très vite arrêté de me poser cette question parce que c’était un peu pensé avec mon égo, de se dire que je pense que cette personne peut m’apporter quelque chose sur le long terme et qu’elle me remerciera. Je suis beaucoup dans cette idée en ce moment de me dire que je ne pense pas que ça doit être une très bonne question à se poser car c’est réfléchir avec son égo, c’est en désaccord avec mes valeurs. Du coup la question que j’aime bien me poser maintenant c’est est-ce que c’est évident pour moi ?

Parce que si tu te poses juste la question de l’évidence, tu fais juste confiance à ton instinct. Je suis convaincue que je reste toujours en accord avec mes valeurs. Se poser juste la question de l’évidence ça me permet de toujours rester en accord ma ligne éditoriale.

C’est la même chose pour les personnes que j’ai envie d’inviter dans « Belles Personnes », pareil pour les contenus que je fais sur mon compte Instagram, pour les sujets que j’ai envie de mettre dans ma newsletter. 

Est-ce que c’est évident pour moi de le faire ?

Parce que si ce n’est pas le cas, cela veut dire que je vais commencer à faire des choses que je n’ai pas vraiment envie de faire. Ou je vais faire des contraintes sur des choses que je voulais faire de base. Après l’idée, elle peut évoluer et c’est normal mais si je commence à te mettre des barrières…

Tu dois faire des concessions ?

Oui tout à fait. Mais on ne fait pas de concessions sur ses valeurs.

 Je te pose aussi la question parce que quand tu démarres dans l’entreprenariat il y a toujours ce moment ou soit tu as des anciens réflexes de salariés si jamais tu l’as été, soit tes parents te disent des choses du genre : « tu ne vas pas refuser ces clients», comme si tu es obligée de prendre tous les clients qui passent devant toi, comme si le client te fait un immense honneur en te choisissant.
Certes c’est un honneur d’être choisi par le client, mais il faut aussi que ça soit réciproque et que ça matche. Parce que sinon, moi j’aime dire qu’en fait ça ne va pas, on ne va pas pouvoir aider la personne autant que l’on peut aider d’autres personnes.

Il y a quelque chose que je partage beaucoup avec Marine c’est, nous n’avons pas trop envie que quand on a cette ambition avec Marine de créer une maison d’édition dans 5 ou 10 ans. 

On n’a pas envie que dans notre carrière quand on refait un peu le chemin de nos vies, si un jour on gagne un prix, de se dire que c’est aussi grâce à des clients pas top, pas trop en accord avec nous ou de se dire : « j’ai fait ça un peu pour l’argent mais ce n’est pas grave, j’ai réussi à en être là où j’en suis ».

Fierté, conseils et recommandations

Fierté d’un deuxième cerveau

C’est quoi la plus grande fierté dans ton business ?

Ah c’est une bonne question ! 

Je pense que c’est il y a 3 ans j’ai rencontré une personne formidable sur le palier d’une porte, Marine, la pas d’une porte de la rentrée de 1er année, on était toutes les deux perdues et qu’aujourd’hui c’est indiscutable que je ne fasse pas des choses avec elle.  Je pense vraiment que c’est ma plus grande fierté parce que pendant nos études, c’était un peu quelque chose qu’on rêvait. On faisait des projets ensemble du genre : « on aura une agence ensemble, ahaha ».

C’est marrant aujourd’hui quand j’entends, c’est sympa de se lancer en partenariat responsabilité avec quelqu’un. Moi ça fait 3 ans que je fais ça avec Marine. C’est juste la base de s’engager avec quelqu’un. 

Je pense que c’est clairement ma plus grande fierté parce que quand j’en parle maintenant, je vois comment cela nous a formé. On structuré des choses toutes les deux, mais elle a vraiment ce pouvoir de grande résilience sur les choses et elle me dit toujours : « quand tu as quelque chose que tu ne peux pas contrôler ça n’a aucun intérêt de t’énerver dessus, de toute façon tu ne peux pas le contrôler ». 

Je ne sais pas comment elle fait, moi je suis encore en progrès là-dessus.

Du coup est-ce que, je pense qu’on peut dire que ta plus grande leçon est presque le conseil que tu donnerais, c’est faites un duo de responsabilité avec quelqu’un quand vous vous lancez ?

Exactement.

Mais au delà de Marine, est-ce que tu as des faiseuses, guerrières que tu as envie de recommander et que tu suis ?

Bien sûr, plein ! On a du temps ?

Je suis très admirative de Marion SECLIN, qui est à l’origine de ce mot faiseuse, qui a créé avec Natalie SEJEAN, qui est réalisatrice et scénariste. Marion SECLIN qui est réalisatrice, scénariste, comédienne, éleveuse de chat etc… parce qu’elle a créé avec Natalie une association qui s’appelle « faiseuse ». Tout simplement. Qui a comme but de faire et de créer des histoires et de faire les histoires pour changer les mentalités, donc c’est une grande inspiration.

Je suis aussi très admirative de Sophie-Marie Larrouy, qui anime le podcast « À bientôt de te revoir » mais aussi « On est chez nous », qui sont tous les deux produits chez Binge AudioJ’écoute de moins en moins ses podcasts mais je trouve qu’elle incarne vraiment cette posture de guerrière, et je trouve qu’elle incarne aussi ce truc de « ah tu veux te battre ?». Elle incarne aussi beaucoup cette posture de « ah tu n’es pas d’accord ?  Non mais très bien». Elle a une posture très représentative de cela. 

Après plus dans le domaine entrepreneurial, encore une fois Marine, mais je pense que on a compris. 

Je suis aussi assez admirative de Orlane GIRARD, qui est devenue maintenant une grande amie et avec qui j’ai grand plaisir de discuter parce qu’elle est bras droit, je pense qu’il y a beaucoup de discussions et de réflexions qu’on a ensemble, qui nous viennent. Elle a aussi cet aspect de plus holistique dans le fait d’être bras droit et pas juste de l’organisation sur de l’organisation ou juste de la création de contenu mais aussi de plus en plus de mindset sur cet aspect. 

Je réfléchi à d’autres personnes qui pourrait me venir en tête…

J’ai envie de dire toi, Lauriane !

Je peux faire un énorme big up, à ma sœur qui écoutera peut être cet épisode, ma sœur qui a 10 ans de plus que moi (elle a 31 ans), et ce qui est un peu fou c’est qu’avec ma sœur (elle habite à Londres) on a une connexion bizarre, 10 ans d’écart c’est vraiment beaucoup. Un grand gap. Mais je l’admire beaucoup parce qu’elle a écrit un livre et c’est mise à l’action pour l’auto publier toute seule. Elle a un compte instagram, qui a beaucoup plus d’abonnés que le mien mais qui a beaucoup moins de stratégie et tout, ça n’a aucun sens. Elle n’a pas la même régularité mais elle a plus d’abonnés et des fois elle me demande des conseils sur instagram alors que je suis en mode : « tu as plus d’abonnés, ça n’a aucun sens, je n’ai pas de conseils à te donner Lucie ».

Un énorme big up à ma sœur, j’espère qu’elle écoutera cet épisode. Au pire je lui enverrai et je lui dirai que je parle d’elle dans cet épisode. 

On s’auto motive toutes les deux.

Vous pouvez la suivre sur instagram, c’est tout en anglais je suis désolée, mais elle mérite de la fame.

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Commentaires

2 Commentaires

  1. Deltrey

    Quel parcours inspirant !
    Je sais maintenant d’où vient le terme deuxième cerveau !

    Réponse
    • Lauriane

      Je suis ravie que cette interview ait pu t’éclairer, n’hésites pas à aller discuter avec Diane si tu veux en savoir plus 😁

      Réponse

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  1. L'importance de faire des trucs - Get Your Com - […] De façon générale, j’aime voir les gens faire des trucs, et j’adore aussi faire des trucs. Nous l’avions d’ailleurs…

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