Écouter son corps ou quand j’ai franchi une ligne d’arrivée sans la voir

par | Oct 27, 2020 | 0 commentaires

Écouter son corps : une phrase entendue enfant, par un médecin, tes parents ou même ta copine qui s’est mis au yoga. 
Aujourd’hui je te raconte la fois où j’ai dépassé les limites de mon corps et comment ça m’a appris à écouter mon corps. Je t’explique surtout à quel point c’est important si tu es entrepreneure. 

Dans l’épisode 36 du podcast Apprentie Entrepreneure, je te parle de l’importance d’écouter son corps, surtout quand on est entrepreneur.

Mais avant de développer, je vais te raconter une histoire.
Celle d’une fois où je suis vraiment allée trop loin, je n’ai pas du tout écouté mon corps et je me suis mise en danger.

Les 15 km de Nike

Erreur n°1 : ne pas se préparer suffisamment

Peut-être le sais-tu déjà, j’aime courir.
Je fais partie de ces personnes qui n’ont aucun problème à faire un footing. Je dirai même que parfois, ça me manque quand je ne cours pas pendant un moment.

Il y a eu un moment dans ma vie où je me suis mise des challenges dans ce domaine, et j’ai participé à des courses. Notamment celles de Nike, et plus particulièrement, celle qui nous intéresse dans cet épisode : les 15 km de Nike.

Lors de mon inscription à cette course, j’avais déjà fait plusieurs fait des courses de 10 km.
Je suis partie du principe que 5 km en plus, ce n’était pas la mer à boire. Je ne me suis donc pas particulièrement entraînée pour 15km. Erreur numéro 1.

Erreur n°2 : ne pas manger

Les courses de Nike ont généralement un départ à 9 heures le matin.
Je suis donc à jeûn car ça ne me réussit pas du tout de manger avant d’aller courir.
Ça ne m’inquiète jamais car dans ce genre de courses, il y a des stands de ravitaillement le long du parcours.

Sauf que lorsque je vais courir le matin, lors de mes entraînements, je cours bien avant 9 heures.
Cette fois là, ne pas manger avant a été mon erreur numéro 2.

Erreur n°3 : ne pas m’arrêter à temps

Saut dans le temps : je suis en train de courir.
Aux alentours du 10e kilomètre, il y a un embranchement : ceux qui veulent franchir la ligne d’arrivée et finir ici vont à gauche et ceux qui font les 15 km vont à droite.

Je suis là pour le challenge, je vais à droite.

Là, c’est directement une énorme montée. Mais pas énorme dans le sens où la pente est raide. Énorme parce qu’elle dure looooongtemps, presque un kilomètre entier de montée.
Résultat : au 11e kilomètre, je ne me sens pas bien.
J’ai trop chaud, mais de façon peu naturelle, avec des frissons.
Mais en bonne têtue, je continue en me disant que ça va passer. Erreur numéro 3.

J’ai franchi la ligne d’arrivée sans la voir

Au fur et à mesure, je reconnais les symptômes d’une crise d’hypoglycémie.
Dans mon malheur, j’ai de la chance : au 13e kilomètre il y a un stand de ravitaillement.
Normalement, lorsque je passe au ravitaillement, j’attrape un petit peu d’eau, un petit truc à grignoter et je mange en courant. Là j’étais tellement mal que je me suis arrêtée net pour manger et boire. Puis je suis repartie, mais ça ne m’a aidé que temporairement.

J’atteint le stade où mes oreilles sont comme bouchées et mes yeux ne fonctionnent quasiment plus.
Je vois des formes, des couleurs, des petites étoiles, et c’est tout.
Je franchi la ligne d’arrivée des 15 km sans vraiment la voir et je parviens à trouver quelqu’un qui me guide jusqu’au stand de la Croix Rouge où je me suis effondrée.
Bien entendu, ces merveilleuses personnes ont pris soin de moi, m’ont donné du sucre, des bananes, de l’eau et m’ont aussi un peu sermonné sur le fait que je n’aurai pas dû finir la course vu mon état.

Cette course là m’a servi de leçon et dorénavant, je fais très attention à mon corps dans ma pratique sportive.

Écouter son corps pour comprendre son mental

La leçon à tirer

Mais, en mars/avril, pendant le confinement, mon corps a envoyé des signaux :
J’ai un ligament qui a sauté dans la cheville, une tendinite au genou, je me suis bloquée le dos de stress, ma dermite a explosé.
Bref, j’ai eu des signaux très forts et j’ai mis beaucoup de temps à réaliser que mon corps me faisait comprendre que je n’allais pas bien. Sauf que cette fois, je n’allais pas bien mentalement.

Heureusement je suis tombée sur des professionnels de santé très très bien qui ont su interpréter les signaux, et maintenant ça va beaucoup mieux.

La leçon à tirer

Si je te raconte tout ça, ce n’est pas juste pour te raconter ma vie. C’est pour te montrer par l’exemple, qu’écouter son corps est la meilleure chose à faire. En ce moment, nous vivons une période assez compliquée :

  • 2020 nous a roulé dessus, et continue de le faire.
  • La fin de l’année est là et après tous les efforts précédents, nous sommes tous fatigués
  • Nous sommes en plein changement de saison donc nos corps doivent s’habituer au manque de soleil et au froid qui revient

C’est normal que ton corps et ton mental soient fatigués.

Et plutôt que de surcharger ton corps, ton mental et ton planning, de dépasser tes limites et de finir dans l’état dans lequel j’ai fini deux fois, je t’invite grandement à arrêter de culpabiliser.

Libère du temps dans ton emploi du temps pour des choses qui te plaisent vraiment, des choses qui te font du bien, des choses qui te permettent de te déconnecter et de te reposer.

Lorsque tu es entrepreneure, tu es souvent la seule ressource de ton entreprise. Donc ménage toi pour pouvoir aller loin et bâtir ton empire. Prends soin de toi et reçois tout mon amour et ma bienveillance.

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