6 mois d’Auto entrepreneure : 7 leçons que j’ai tirées

par | Déc 31, 2020 | 0 commentaires

Dans quelques jours, ça fera officiellement 6 mois que j’ai déposé mon statut de micro-entreprise. Je suis réellement entrepreneure depuis moins longtemps. Mais là je reviens davantage sur le côté administratif.
J’en ai tiré quelques leçons et conseils et j’ai décidé de t’en livrer 7 aujourd’hui.

7 conseils pour auto entrepreneure débutante (ou future)

Avant de me lancer, je m’étais beaucoup renseigné avant, ce qui m’a permis d’appliquer certains conseils que je vais te donner. Je me concentre ici sur les étapes qui vont juste avant et juste après la création d’entreprendre.
Il y a des conseils que je n’ai pas autant appliqué que ce que je devrais ou que je n’ai pas forcément appliqué dans le bon ordre. Mais ce dont je suis sûre c’est que ça a été très utile à ma vie d’indépendante et que même si tu ne vois pas tout de suite la valeur qu’ils peuvent représenter, tu finiras par t’en rendre compte.

Évidemment, je pars du principe que tu as déjà validé ton envie d’entreprendre. Et oui, être entrepreneure, indépendante, freelance, c’est être maître de soi et de son temps et ce n’est pas fait pour tout le monde. Pense bien à être honnête avec toi et à te demander si tu as vraiment envie de te lancer dans l’aventure entrepreneuriale.

Echange avec des auto entrepreneures

Le premier conseil que je pourrais te donner c’est de t’entourer, de discuter et d’échanger avec des gens qui font déjà ce que tu as envie de faire. Avant même de te lancer dans la création d’entreprise. 
Ce conseil est d’ailleurs particulièrement important si tu es porteuse de projet, si tu es au stade de l’idée.

De cette façon, tu vas récolter des retours concrets, de connaître la réalité du métier et d’avoir une idée plus précise e ce dans quoi tu te lances. Si tu as envie d’être entrepreneure, d’être freelance, va demander conseil à des gens qui font déjà ce que tu as envie de faire. Parfois, nous avons une vision un peu idéale du métier de freelance, du métier d’entrepreneure ; et c’est seulement lorsque tu te lances que tu te rends compte que ça ne te correspond pas tant que ça et que tu avais juste besoin d’un autre emploi salarié.

Donc la 1ère étape c’est d’aller discuter avec des gens qui font déjà ce métier.

Discute avec ton persona

Mon deuxième conseil c’est de tester le métier que tu ambitionnes de faire et d’aller discuter avec ton persona.
Cette étape aide à étudier le marché, à déterminer si la demande existe vraiment pour ce que tu proposes. Je m’explique. 
Parfois tu idéalises le quotidien de freelance, ou le métier que tu souhaites exercer.
En le pratiquant (comme lors des stages d’études) tu peux te rendre compte que ce n’est pas pour toi.
Si on prend l’exemple d’un graphiste, tu peux peut-être te rendre compte que faire des identités visuelles pour d’autres gens, ça ne te passionne pas du tout . Par contre ce que tu aimes, c’est faire des illustrations pour toi, et ensuite les vendre.
Je pense réellement que dans chaque métier il y a des tâches qui te plaisent plus que les autres. Par exemple, j’adore coacher les gens, mais l’administratif non merci.
Tester te permet donc de déterminer lesquelles, pour comprendre davantage comment tu souhaites travailler et ce sur quoi tu souhaites te concentrer. Si tu décides de tester ton offre gratuitement ou à un faible tarif, ça te permet de te faire une idée précise du quotidien du métier que tu ambitionnes.

Discuter avec ton persona, t’aide à te rendre compte de si le besoin est réel ou si tu te lances dans une utopie.
Ça évite aussi que tu te lances à l’aveugle et que tu ne comprennes pas pourquoi tu n’as pas de clients. Si tu ne sais pas ce qu’est un persona ou si tu ne sais pas comment travailler ton persona, il y a un épisode de podcast consacré ici. J’ai aussi créé un cahier d’exercices pour que tu puisse le travailler que tu peux retrouver ici.

Etudie les différents types d’entreprise

Le troisième c’est de te renseigner sur les différents types d’entreprises qui existent et les différents contrats qui sont possibles. Je pensais vraiment que la micro entreprise était faite pour moi et plus je la pratique, plus je doute.

En plus j’ai écouté un épisode de podcast de Safia du blog MyTrendyLifestyle où elle invite une avocate à échanger sur ce sujet et ça m’a beaucoup fait réfléchir.
La micro-entreprise ce n’était pas forcément la meilleure des idées. (Micro entreprise et auto-entreprise c’est la même chose). Il existe de nombreuses possibilités : entreprise individuelle, EURL, portage salarial, EIRL,  strat-up …. 
Renseigne toi bien ! Les chambres de commerce devraient pouvoir tout t’expliquer.

À l’heure actuelle je ne sais pas encore quelle est la meilleure structure que j’aurais pu choisir, mais selon ce que tu veux faire, ta situation et ton modèle économique : renseignes toi bien avant de te lancer dans la micro-entreprise.

Ouvre un compte bancaire Pro

Mon quatrième conseil : quand tu te lances et que tu vas avoir des rentrées d’argent : ouvre un compte bancaire professionnel.
Je sais ce n’est pas obligatoire, mais ça te simplifie tellement la vie !
Grâce à ce compte bancaire, tu es sûre et certaine que cet argent est pour un usage professionnel, tu peux prouver sa provenance et ça simplifie ta gestion.
Au delà de ça, ça peut t’aider dans beaucoup de démarches administratives (coucou Pôle Emploi).

Autre avantage : le paiement de tes charges sociales, de tes cotisations sociales, de tes impôts est simplifié car tu peux adhérer à un prélèvement directement sur ce compte professionnel.

Crée ton espace Impôts professionnel

Mon cinquième conseil est aussi lié à l’administratif : créés toi rapidement un compte professionnel sur le site des impôts.
De cette façon, tu es sûre d’être en règle et de recevoir des informations importantes comme les papiers pour la CFE. Attention, pour créer un compte professionnel, tu dois attendre d’avoir reçu ton numéro de SIRET.
Tout ça te parait sans doute encore un peu flou, mais retiens juste que dès que tu as ton numéro de SIRET : tu crées un compte sur le site des impôts.
Si tu as la moindre question : appelle les pour tout clarifier, les subtilisés disparaitront.

Adhère à un logiciel de facturation

Le sixième conseil est toujours un peu administratif mais je sais que c’est un sujet qui fait peur et franchement je déteste ça.
Les conseils que je te donne sont donc là pour simplifier cette partie et la rendre accessible.
Le sixième conseil est donc d’adhérer rapidement à un logiciel de facturation.
Je sais, ce n’est pas vraiment obligatoire. Mais ça te simplifie TELLEMENT la vie.
Certains logiciels te proposent même d’inclure ta gestion client.
Ces logiciels t’offrent des documents professionnels qui assoient ta légitimité. Tu n’envoies pas une petite facture faite sous Word, tu envoies des documents pros. Par exemple, j’utilise Freebe : ça me permet de regrouper mes clients dans un seul endroit, de lier mes rentrées d’argent en 3 clics à mes factures ou devis.
Il y a aussi Shine, la banque dite des entrepreneurs et que j’utilise pour mon compte bancaire professionnel. Sur leur plateforme, tu peux aussi éditer des factures et des devis professionnels. Et franchement ça fait vraiment une différence.

construire un mindset entrepreneure

Transition parfaite pour mon septième conseil : se mettre dans le mindset entrepreneure.
Je l’ai gardé pour la fin, parce que tout ce qui touche au mindset, à l’état d’esprit, je pense que ça mérite un épisode entier. Mais ce que je veux vraiment souligner avec ce conseil, c’est que te mettre dans un état d’esprit entrepreneure, c’est aussi te mettre dans un état d’esprit de cheffe d’entreprise.
Ça t’inscrit dans une démarche professionnelle. Tu n’as pas envie d’être vue comme un amatrice, tu as envie d’être vue comme quelqu’un sur qui on peut compter, comme une pro. C’est pour que ça que tu as envie de documents qui sont professionnels.

conclusion

C’est tout ça que j’incluais dans un état d’esprit professionnel, un état d’esprit d’entrepreneure.
Dans « état d’esprit entrepreneure » il y a sans aucun doute une foule d’autres possibilités comme la volonté de tester ou la prise de décision difficiles, mais on en parlera plus tard.

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