Comment être à l’aise en vidéo, que ce soit des stories, des reels ou des vidéos Youtube ?
Aujourd’hui nous allons aborder un thème qui m’a été demandé sur Instagram, suite à différents live : comment tu fais pour être aussi à l’aise. Je te raconte donc pourquoi je suis aussi à l’aise et je te donne des conseils pour faire pareil ?
L’aisance en vidéo
Ce thème est venu parce que sur mon compte Instagram, je fais des stories tous les jours et un live tous les dimanches à 18 heures. Plusieurs des spectateurs ont trouvé que j’étais à l’aise en vidéo.
Mais, ce qu’ils ne savent pas, c’est que j’ai été Youtubeuse pendant 3 ans. Ce qui implique que j’ai une certaine pratique de la vidéo.
La question de l’aisance en vidéo m’a été posée et voici les 5 conseils que je peux te donner pour toi aussi être à l’aise en vidéo.
1er conseil : humaniser ta caméra
Le premier conseil que je peux te donner peut paraître très bête.
Certains vont être à l’aise devant une audience, et d’autre non. Mais si tu es mal à l’aise devant ta caméra (qui peut être ton téléphone), essaie de l’humaniser.
Le fait d’humaniser la technologie avec laquelle tu te filmes permet de démystifier le tournage d’une vidéo et donc d’être plus à l’aise. Tu ne pense pas tout de suite aux spectateurs, aux auditeurs
Tu n’as plus la sensation d’être en train de tourner la vidéo de ta vie.
Tu t’adresses à une copine, et donc tu es plus à l’aise. Tu peux même imaginer que tu réalises une visio-conférence avec ta meilleure amie.
Ça te permettra d’être détendu, et ton aisance se ressentira sur les images filmées.
Cette technique de visualisation va en plus faciliter le conseil numéro 2 : rester toi-même.
2e conseil : rester toi-même
Lorsque tu fais une vidéo, tu vas créer un lien avec tous ceux qui vont regarder cette vidéo. Pour que les spectateurs n’aient pas le sentiment d’être face à un robot, évite d’essayer de jouer un rôle. (Sauf si bien sûr tu veux te lancer dans la comédie, mais là, je ne peux pas te donner de conseils ?).
Première raison : jouer un rôle sur le long terme c’est épuisant.
Deuxième raison : en jouant un rôle : tu vas gommer ce qui fait ce que tu es.
Prenons un exemple, tu as un petit tic de langage ou une manie comportementale comme remettre tes cheveux derrière tes oreilles. Si tu essaies soit de t’empêcher de le faire, soit au montage, d’enlever les moments où tu fais cette action ou utilises ce tic de langage, ça va paraître hyper saccadé et en plus tu paraîtras peu naturel et donc peu à l’aise.
Et si tu as un tic de langage ou un petite manie comportementale, sache que : soit ça va passer totalement inaperçu et tu seras la seule à le remarquer ; soit les spectateurs vont trouver ça touchant ou drôle (mais pas dans le mauvais sens du terme) et ça va devenir ta signature.
Pense aux Youtubeurs connus : il serait possible de faire un quizz avec juste leurs phrases d’introduction (où le but serait de lier le Youtubeur à la bonne phrase) et tu arriverais rapidement à découvrir quel Youtubeur se cache derrière quelle phrase. Un tic de langage, c’est un peu pareil, ça peut devenir ta signature et tes spectateurs souriront (sans malice aucune) lorsqu’ils l’entendront.
Ceci dit, si tu souhaites éviter certains tics de langage et les « heu » au milieu d’une phrase, tu peux appliquer le conseil n°3.
3e conseil : préparer ce que tu vas dire
De la même manière que tu prépares tes contenus dans un calendrier éditorial, tu dois préparer un minimum ce que tu vas dire en vidéo. Surtout si tu veux que ta vidéo aide ton référencement et que tu abordes des mots-clés particuliers ou des mots spéciaux, des concepts bien précis.
Pour ceux qui préparent les vidéos, il y a plusieurs écoles :
- ceux qui écrivent tout le script de la vidéo,
- ceux qui ne notent que les points importants.
Dans les deux cas, ça permet d’avoir un guide, donc de savoir où tu vas, d’éviter certains tics de langage, de ne pas trop te perdre en digressions et tu es toujours plus à l’aise quand tu sais ce que tu dis. Préparer ta vidéo permet aussi de l’ancrer dans une stratégie de communication, de lui donner un but et de réussir à créer une cohérence dans ta communication.
4ème astuce : s’amuser en vidéo
Quand tu te lances en vidéo, que ce soit en stories Instagram, sur TikTok, sur Youtube ou que sais-je, le plus important c’est de s’amuser.
Déjà parce que comme ça, tourner des vidéos ne sera pas une corvée.
Et en plus parce que c’est plus facile d’être authentique et à l’aise quand on s’amuse.
C’est d’autant plus important parce que les spectateurs vont sentir ta joie à travers l’écran, ton amusement dans la vidéo et tu vas donc les emmener avec toi. Tu peux même réussir à les faire sourire juste parce que tu souris aussi ou que tu ris.
Tu n’es pas un robot donc les spectateurs accrocheront davantage si tu arrives à leur transmettre quelque chose ou si tu parviens à leur faire ressentir une émotion. Pense aux influenceurs dont tu aimes le contenu. Généralement c’est parce que tu es attaché à eux. Que ce soit parce que Léna Situations t’inspire ou parce que Squeezie te fait rire.
5e conseil : pratiquer, pratiquer
C’est sans doute le conseil le plus important. : pour être à l’aise de vidéo, tu dois pratiquer.
N’oublie pas : j’ai été présente sur Youtube pendant 3 ans. La création d’une chaîne Youtube m’a apporté beaucoup d’expérience. Je n’ai pas été à l’aise dès la première vidéo. Il n’y a que la pratique qui m’a aidé. Et j’ai encore une grande marge de progression.
Et au delà de ça, je suis la première à répondre à mes amis en vidéo pour tout et n’importe quoi. Que ce soit pour montrer quelque chose à une amie, raconter une anecdote ou documenter les aventures de Pixie : je suis la première à faire des audios et des vidéos.
Fais de même ! Spamme tes amis de réponses vidéos. Ça permettre d’avoir leurs retours et donc de progresser.
Tu prendras aussi l’habitude de te voir en vidéo, d’entendre ta voix et au fur et à mesure tu deviendras beaucoup plus à l’aise avec ça.
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