Tu as déjà minimisé tes talents ? Considérer que tu n’étais pas à la hauteur ? J’ai eu de la chance ? Tout le monde va s’apercevoir que je ne suis pas bonne à ça ?
Si tu as répondu oui à au moins une des questions, youhou, tu es peut-être atteinte du syndrome de l’imposteur !
Bonne nouvelle : ce n’est ni un vrai syndrome ni une maladie. Voyons ensemble comment apprendre à le gérer.
Tout le monde a le syndrome de l’imposteur
Le syndrome de l’imposteur, c’est un ensemble de pensées qui te bloque, qui t’empêchent de reconnaître ton intelligence, tes capacités.
Déjà, je voudrai commencer par te rappeler que tout le monde l’a !
Même Serena Williams.
Même Maya Angelou qui a écrit : « J’ai écrit 12 livres et je l’ai encore.»
Oui j’ai préparé cet épisode comme jamais ??
C’est sans doute celui qui m’a le plus challengé tout simplement parce que … je ne me sentais pas légitime. Et oui, j’avais un syndrome de de l’imposteur à faire un épisode sur le syndrome de l’imposteur.
Mais le syndrome de l’imposteur, c’est vraiment celui que je vois revenir le plus souvent au sein des différents entrepreneures que je côtoie. Je me suis donc demandée comment faire pour apprendre à vivre avec le syndrome de l’imposteur et voici les techniques que j’ai retenu.
Les techniques pour gérer son syndrome de l’imposteur
Je tiens à préciser qu’il existe bien plus de techniques que celles que je te présente. Mais je me suis concentrée sur celles que j’ai testées et qui m’ont vraiment aidées.
1ère technique : noter ses pensées
La première solution, c’est ma préférée. Parce qu’elle force un peu à être très honnête avec soi.
Noter ses pensée, ça permet de prendre de la distance avec elles. Si tu connais le modèle de Brooke Castillo, tu dois être familière de cette technique. En notant tes pensées quelque part, tu vas vraiment te rendre compte que certaine sont ridicules. Crois moi, ça va sacrément t’aider à te dire : pfffff, c’est ridicule allez je passe à l’action.
2ème technique : le mur du love
Ensuite, une fois qu’il reste les pensées que tu crois, on va venir les démonter.
Pour contrer toutes tes mauvaises pensées, tes fausses croyances sur toi ou tes compétences, garde tous les mots d’amour. Genre vraiment tous. Même un message trop gentil sur les réseaux sociaux.
En gros : recueille les témoignages extérieurs que tu es bonne dans ce que tu fais, que tu aides vraiment les gens. C’est ce que je fais et dès que je doute, je retourne me plonger dans ce mur de love. Tu ne peux plus laisser la petite voix dire que tu es nulle : elle a la preuve sous les yeux que ce n’est pas vrai.
Si tu n’es pas encore lancée et que tu n’as pas de retours, tes anciens collègues et tes amis sont aussi là pour ça. Tu peux commencer par demander à tes amis d’identifier les 3 choses pour lesquelles ils viendraient automatiquement vers toi par exemple. Tes 3 qualités principales et, si tu es prête à l’entendre, les 3 choses sur lesquelles ils pensent que tu peux t’améliorer.
3ème technique : célébrer nos accomplissements
Pour les moments où tu ne te sens pas capable et où tu te dis que tu as de la chance : prends note de tes accomplissements, prendre le temps de célébrer les petites victoires comme les plus grandes. C’est d’ailleurs ce que je fais en enregistrant des bilans.
Ça va aussi venir boxer la croyance que tu es juste là par chance. Par exemple : si tu te dis, j’ai été invitée sur ce podcast par chance, tu peux regarder le nombre de contenus postés et te dire : bon, j’ai quand même posté plus de 300 fois.
4ème technique : non à la comparaison
Rappelle toi de ne pas te comparer.
Si tu es à l’étape 1 de notre vie, tu ne peux pas te comparer avec quelqu’un qui si ça se trouve, est l’étape 57 de la sienne. Parce que tu ne connais pas sa vie. En coaching, mes clientes sont souvent émerveillées que je poste 5 fois par semaine sur Instagram. Mais, c’est facile pour moi, je n’ai pas d’enfants, je suis à mon compte et je vis seule. Donc je peux tenir ce rythme. Ce n’est peut-être pas ton cas. Et si ça l’est, n’oublies pas que j’ai des années d’expérience en communication derrière moi. ?
En résumé, essaies de rester dans une démarche positive d’inspiration quand tu regardes les comptes des autres et quand ce n’est pas possible, ou quand tu n’y arrives plus, tu peux couper. Tu peux te désabonner, tu peux muter une personne ou carrément couper les réseaux sociaux. Il n’ y a rien de mal à muter certaines personnes juste parce que les voir ne nous fait pas de bien.
5ème technique : revenir au moment présent
Peut-être que tu es comme moi à faire des tonnes et des tonnes de projections sur l’avenir. Et peut-être que ce qui te bloque au fond c’est d’imaginer tout ce qui pourrait mal se passer.
Je t’avoue que c’est mon plus grand défi. Ma méthode, quand je me rends compte que je suis trop dans le futur, c’est de respirer un grand coup, d’arrêter mes scénarios catastrophes et de visualiser ce qui pourrait se passer de mieux. Je sais, ça va être dur dans un premier temps. Mais te pousser à faire cet exercice va te mettre dans une bien meilleure disposition d’esprit et tu vas voir de belles choses peuvent se passer.
Par exemple, j’ai invité à Christiane Taubira de venir dans ce podcast. Je me suis évidemment dit : « Qui suis-je pour inviter Christiane Taubira ? « . Puis je me suis imaginé l’interview, les sujets dont on parlerait et boum, j’ai envoyé le mail. Bon, il est tombé dans les spams mais j’ai eu moins eu l’audace de le faire et je peux te dire qu’après l’avoir fait, je me sentais invincible et j’ai osé envoyé plein d’invitations à des gens que j’avais peur d’inviter.
Conclusion sur le syndrome de l’imposteur
Voilà, je crois que j’ai fait le tour des techniques que j’ai trouvées et expérimentées pour vivre avec le syndrome de l’imposteur. Je tiens à conclure sur le fait qu’il ne disparait jamais totalement et qu’à chaque fois que je veux tenter un truc nouveau il est là. Mais à force, tu le reconnais, tu lui fait coucou et tu l’ignores.
Pour rappel, je t’ai conseillé de noter les pensées qui te bloquent, puis de les dégommer avec des preuves d’amour et des témoignages de tes compétences. D’utiliser ensuite la force de tes accomplissements pour écraser la voix qui dit que tu as eu de la chance, de ne pas trop te comparer aux autres et enfin de ne pas te projeter dans des scénarios catastrophes en visualisant plutôt ce qui peut arriver de trop cool.
Enfin, je te rappelle que si tu as peur de ne pas être légitime pour communiquer sur ton business et que tu veux que je t’aide à dégommer cette croyance, les portes de Comète ouvrent la semaine prochaine, le 25 octobre. Comète c’est mon coaching de groupe qui te donne les bases d’une stratégie de communication pour que tu te sentes sereine et confiante dans ta com.
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