Safia : « Je suis introvertie et réservée, ça ne doit pas être un frein »

par | Mai 11, 2021 | 0 commentaires

Aujourd’hui, je te retrouve pour un épisode un peu spécial parce que c’est un véritable honneur pour moi d’avoir réalisé cet épisode. Je te retrouve pour un entretien avec Safia, qui est une entrepreneuse que j’adore et que j’admire. Nous parlons beaucoup de son parcours, de comment elle est devenue entrepreneure, de ce qui l’a poussé à devenir une entrepreneure. Mais nous parlons aussi des challenges qu’elle rencontre actuellement autour de déléguer certaines tâches dans son entreprise. Et bien sûr, nous parlons de son organisation, son quotidien d’entrepreneure.

Dans cet entretien avec Safia, je ne vais pas faire que fangirler, je vais le faire un petit peu. Je te préviens tout de suite, mais je ne fais pas que ça.

Nous parlons beaucoup de son parcours, de comment elle est devenue entrepreneure, de ce qui l’a poussé à devenir une entrepreneure. Mais nous parlons aussi des challenges qu’elle rencontre actuellement autour de déléguer certaines tâches dans son entreprise. Et bien sûr, nous parlons de son organisation, son quotidien d’entrepreneure. Je suis vraiment super heureuse de te présenter cet entretien. Évidemment, comme il y a eu un peu de fangirling de ma part, il est un peu plus long que d’habitude, mais je suis sûr que l’épisode est tout aussi intéressant. Je te laisse donc avec cet entretien avec Safia. Bonne écoute.

Présentation

Pour les quelques personnes, les cancres de la classe au fond, qui ne savent pas qui tu es, est ce que tu pourrais présenter rapidement s’il te plait ?

Oui, bien sûr, avec plaisir. Je m’appelle Safia, je suis entrepreneure depuis 4 ans maintenant et mon job, c’est d’aider les femmes qui ont une activité sur le web à développer leur business grâce au podcast et grâce à la vente de produits digitaux.

Merci, donc, tu a un podcast qui s’appelle Build Your Podcast, non, c’est Build Your Podcast, c’est le nom de ton programme ?

Exactement. Le podcast c’est Build Yourself. Tu sais que je me rends compte avec le temps que c’était une très mauvaise idée de l’appeler comme ça. Les gens ne savent pas le prononcer et en plus, moi même, je confonds des fois dans les épisodes de podcast. Je dis bienvenue dans Build Your Podcast. Et après quand je réécoute, je me dis non. Erreur.

Donc, tu as un podcast qui s’appelle Build Yourself. Tu as déjà fait il y a peu un épisode qui retrace un peu ton parcours. Mais est ce que tu pourrais résumer un petit peu pour les gens qui se demandent comment tu as décidé de se lancer et enfin, pourquoi tu as décidé de lancer un entrepreneure ?

En fait, je suis juriste de formation. Donc, après mes études, je me suis directement lancée en entreprise et c’est vrai que j’ai rapidement compris que ce n’était pas du tout un job fait pour moi. Et à côté de ça, j’avais lancé mon blog, d »où le MyTrendyLifestyle, qui était un blog lifestyle, organisation, humeur, un peu de tout, qui fonctionnait pas mal et qui m’a apporté pas mal d’opportunités. Donc, ça m’a permis de découvrir les opportunités du Web, la monétisation, le relationnel, le fait de développer une communauté.

Et donc, quand j’ai vu que ça marchait bien, je me suis dit que j’allais tenter l’expérience et que j’allais laisser tomber mon job parce que j’avais 26 ans à l’époque. Et je me suis dit c’est le bon moment. Je ne vais pas attendre quand j’aurai 40 ans pour me dire OK, je vais finalement changer de carrière, donc je l’ai fait. Malgré toutes les réticences très fortes de ma famille, je me suis écoutée. Au début, c’était un contenu qui était très lifestyle et très voyage jusqu’en 2019.

Et ensuite, je me suis axée vers un contenu un peu plus entrepreneurial parce que je faisais un peu des deux. J’avais déjà lancé une première formation en 2017, c’était un ebook. Que j’ai par la suite transformé en formation et je me suis clairement posée, je me suis dit : « Qu’est ce qui est le plus intéressant pour toi et qu’est ce que tu vois faire dans cinq ans? Est ce que tu te vois encore être influenceuse ? » Alors certes, c’est cool parce que tu fais des voyages presse, tu découvre des endroits de fou que tu n’aurais jamais vu avant. Et pour autant, le temps que tu voyages, c’est du temps où tu travailles pas où tu n’as pas de chiffre d’affaires. Donc, je ne peux pas vivre de voyages gratuits. Je me suis dit que le plus intéressant pour moi, c’est de me concentrer sur la vente de formations en rapport avec mes compétences. Donc, en fin 2019, j’ai décidé de faire la transition et de me dédier à 100% sur l’entrepreneuriat du Web.

Tester un peu ou se lancer directement ?

Est ce que tu conseillerais aux gens de commencer tranquillement par un blog pour tester un peu le marché ? Ou est ce que tu leur conseillerais de se lancer directement dans le grand bain de l’entrepreneuriat ?

Je pense qu’il faut tester une activité directe parce que le temps est précieux, c’est limité. Donc, je pense que si on a une idée, on a une solution à un problème et qu’on a une audience qu’on peut aider. Je pense qu’il ne faut pas hésiter à se lancer. On n’a rien à perdre et au moins, il n’y aura pas de regrets, de dire « Et si ceci, cela. »
Si vous avez une idée que vous avez envie de lancer un truc, faites le quoi. Pas besoin d’attendre un certain temps de passer d’abord par un site ou par un podcast, ou par une chaîne YouTube. Il n’y a rien qui est indispensable en soi. Il faut juste être dans l’action tout le temps.

Le syndrome de l’objet brillant

J’aime beaucoup. Est ce que tu es plutôt du genre à tester plein de trucs, quitte à ce que ça ne soit pas parfait ? Ou le petit côté perfectionniste qui revient ?

Au début, j’avais le côté perfectionniste et donc du coup, je faisais rien. Concrètement, il se passait rien du tout. C’était terrible niveau procrastination, il n’y avait pas de résultats, etc. Et avec le temps, j’ai compris que ça ne servait à rien et que le parfait n’existe pas. Fait vaut mieux que parfait. Donc, moi, je suis plutôt du genre à être dans l’action tout le temps, à tester plein de choses et à me dire OK, ça, ça ne marche pas. Mais peut être que si je l’avais fait différemment, ou peut être que ça n’a pas marché, mais qu’en même temps, j’ai kiffé. Il y a toujours quelque chose à tirer, même quand ça n’apporte pas de résultats. Donc, pour le coup, c’est vrai que je teste plein plein de choses. Peut être un peu trop des fois, mais j’essaye de contrôler mon syndrome de l’objet brillant.

Est-ce que ce n’est pas le syndrome le plus dur à contrôler ?

Franchement, c’est dur. Par exemple, je te donne l’exemple tout. Moi, j’aime beaucoup les formations Genre je me forme sur plein de trucs. Et si je m’écoutais, mais j’achèterais dix formations dans le mois et ça, c’est horrible. Dès que je vois un truc, je me dis : il me le faut. Il faut que j’apprenne ce truc et ça ne s’arrête jamais. Et donc, j’ai appris à me dire arrête, tu finis ce que tu es en train de faire là, avant de commencer à me jeter sur un autre truc parce que sinon, j’allais au bout de rien. Tu sais, c’est compliqué. C’est pas facile de se mettre des limites.

Je trouve que le syndrome de l’imposteur, c’est assez…. Comment dire ? La façon dont je vais le dire, on dirait un peu que je me la raconte et que j’ai réussi à m’en débarrasser, mais ce n’est pas du tout le cas. Ce que je veux dire par là, c’est que le syndrome de l’imposteur en vrai, dès que tu commences à rationaliser et que tu regardes ce que t’as déjà parcouru, tu arrives à le faire taire. Est ce que le syndrome de l’objet brillant, il y a des moments où tu arrives à le faire taire ?

Oui, si. Il y a des moments où j’y arrive. C’est frustrant. Je ne vais pas mentir. Je suis un peu frustrée. Je suis un peu déçue. Ça n’avance pas aussi vite que je voudrais parce que j’ai envie de me jeter dans tel nouveau projet. Mais avec le temps, tu comprends que pour être efficace, il faut que tu te concentre sur une chose, que tu la finisses, que tu allais vraiment au bout et qu’ensuite tu pourras te lancer dans d’autres choses. Mais j’ai été le genre de personne à commencer plein de projets en même temps parce que je n’arrivais pas à me contrôler et que j’aurais pu faire trop de choses en même temps. Mais dans ce cas là, on ne perd pas espoir. Tu vas y arriver.

Safia sur son rapport à l’échec

Comment ton rapport à l’échec a évolué au fur et à mesure de ton parcours entrepreneurial ?

Au début, c’était la fin du monde. Au début et franchement, c’était dur.
Par exemple, j’ai lancé plusieurs produits digitaux. J’en ai lancé un qui ne s’est pas vendu. En fait, je l’avais pris un peu personnellement. Ce qui est absolument débile puisque je ne suis pas mon entreprise et je ne suis pas les offres que je vends. Mais c’est vrai que au départ, c’était vraiment difficile et j’avais toujours une période qui suivait de démotivation. Que ce soit sur deux semaines ou peut être même un mois. Du coup, je ne faisais rien ou limite, j’avais envie d’abandonner. Où je me disais ce n’est pas fait pour moi parce que je n’ai pas eu de tels résultats ou parce que je n’ai pas tant d’abonnés qu’elle, je pas le même chiffre d’affaires qu’elle, etc. Et finalement, je n’ai jamais abandonné puisque c’est vraiment ce que j’ai envie de faire. Et je me suis rendu compte que chaque échec que j’ai eu, il y a toujours eu une raison derrière moi. Je n’ai pas échoué pour rien. J’ai échoué parce que je n’étais pas suffisamment préparé, parce que je n’étais pas assez formé. Il y a plein de raisons qui font que tu te plantes sur un truc et c’est OK. C’est juste que la prochaine fois, tu pourras mieux faire.

Si j’avais abandonné, quand ma formation ne s’est pas vendue. Tu vois, je ne serais pas là aujourd’hui puisque c’était en 2018. Je sais pas ce que j’aurais fait, mais je n’aurais pas l’activité que j’ai aujourd’hui. Parce que c’est important de se détacher de son entreprise déjà. Et aussi d’accepter que ça fait partie de l’aventure et que, j’ai pas envie de faire flipper les gens mais on fait tous des boulettes, des erreurs, on rencontre tous des obstacles, c’est inévitable. Donc, autant déjà se conditionner à se dire que ça fait partie du truc et qu’il y a forcément des leçons à tirer de tout ça.

Je valide et je pense vraiment pas que tu vas faire flipper les gens. Je pense que justement, c’est un peu un truc qu’on a tendance à oublier parce que même dans la vie de tous les jours, c’est un truc bête. Mais si tu veux apprendre à cuisiner, il y a forcément des moments où tu vas planter un plat, où ça ne va pas être bon, où ça va être trop salé. Mais quand tu te lances dans l’entrepreneuriat, il y a vraiment cette première pensée où t’as pas le droit à l’échec et je trouve qu’elle n’est pas saine, cette pensée.

Ouais, mais c’est parce qu’on se compare trop. Tu vois les autres qui avancent, qui obtiennent tel résultat et en fait, on oublie qu’on n’est pas du tout au même niveau. Je vais me comparer à une nana qui a un business à un million, par exemple. C’est n’importe quoi, puisque j’en suis pas là.
C’est vrai qu’il y a toute cette idée. OK, je suis à ma place et il faut que je comprenne que chaque chose se fait en son temps. J’ai envie de dire et que du coup, ce qui compte, c’est de se concentrer sur sa propre situation et sur l’instant présent. Et si les autres réussissent, c’est bien et c’est inspirant. Ça veut pas dire que nous, ça ne va pas fonctionner ou qu’on est en retard.

L’organisation de Safia

Actuellement, elles ressemblent à quoi tes journées? Bon, je vais plutôt dire tes semaines parce que ça m’étonnerait que toutes tes journées se ressemblent. Tes semaines, il y a un peu plus de chance.

Alors moi, je commence à travailler vers 10 heures à peu près. Tu vois, je me lève pas, je ne suis pas une lève-tôt, je ne mets pas de réveil, par exemple. Je me lève quand j’ai envie de me lever. Par contre, j’ai pas de routine non plus spécifique. J’en ai eu, j’ai testé. Mais c’est vrai que ça m’a plu à certaines périodes de ma vie, notamment un premier confinement. J’ai bien aimé le fait d’avoir une routine le matin. Ça m’a aidé. Avec le temps, ça me convient plus. Donc, en gros, je me lève, je prends ma douche, je prends mon petit dej. Je chill un peu, je range mon appart et ensuite, vers 10h, je commence à travailler jusqu’à midi. Je fais une pause toujours à midi pile et vers 13h30, je m’y remets et en général, je m’arrête vers 16 heures. Mais alors faut savoir que moi, je travaille avec le batching, c’est à dire que je regroupe toutes les tâches que je vais faire. Donc, soit ça va être consacré, par exemple une après midi à l’enregistrement de quelques épisodes de podcast, soit je vais m’attarder sur la planification de mon contenu Instagram. Donc je vais regrouper à chaque fois les tâches. Ça peut être chronophage pour certaines personnes, mais c’est vrai que moi, c’est comme ça que j’arrive à être productive. Si je me lance dans plein de trucs différents, j’avance pas.

D’ailleurs, c’est un truc qui est terrible avec moi. J’ai des personnes qui travaillent avec moi, et en fait, je déteste qu’on m’interrompe. Quand je suis dans une tâche et qu’on me pose une question, je déteste ça. Donc déjà, ça me fait perdre mon fil, ça me casse ma concentration, et en plus, c’est pour poser des questions : « Est ce que tu as prévu telle chose ? », tu peux me le dire après. C’est une partie de moi qui est très difficile à maîtriser. En fait, quand ton entreprise évolue, tu es obligée de travailler avec des gens, ce n’est pas. Ce n’est pas naturel de travailler avec des gens, de manager une équipe. Donc, je travaille sur cette chose. OK, je batche. Je suis concentrée sur mon truc, mais il faut que j’apprenne aussi à lâcher du lest. Je suis moi, je me vois un peu comme une espèce de train. Quand je suis lancée, ça va à fond. Alors pour le coup, je suis une adepte des longues journées de travail. Je n’y arrive pas. En fait, je ne suis pas du tout productive. Si tu me fais travailler de 9 heures à midi, puis de 14 heures à 18 heures, par exemple. Ça ne va pas être possible. Je sais que je ne vais pas être aussi efficace que si je travaille deux ou trois heures, mais vraiment, vraiment, à fond.

Déléguer : un nouveau challenge

Ok, ça m’intéresse que tu as dit au niveau de déléguer, parce que même si j’en suis pas là du tout, je trouve que c’est hyper intéressant d’envisager, de prendre ça en compte. À partir de quand tu te dis OK, mais là, il faut que je délègue ? 

C’est mon corps qui me l’a dit. Il m’a dit stop. En fait, j’ai compris que je n’arrivais plus. Je suis arrivée à un moment où, par exemple, juste le fait de mettre une storie sur Instagram, c’était une source de stress parce que je savais que j’allais recevoir plein de DM de réponses. Et donc, je me disais va falloir que je réponde aux gens et ensuite les gens vont me répondre. Il y en a d’autres qui vont arriver et donc je vais jamais m’en sortir. Donc c’est ce genre de choses. J’ai commencé par déléguer un peu le support : toutes les questions comme : 

  • J’ai perdu mon mot de passe,
  • Je n’arrive pas à accéder, etc.

J’ai une personne qui s’en occupe. Tout ce qui est montage des épisodes de podcast aussi, quand je créé une formation, le montage des leçons, etc. Je délègue tout ça et c’est vraiment arrivé parce que j’étais au bout du rouleau. En fait, je n’en pouvais plus et mon travail, c’était devenu une source de stress, donc j’étais obligée, de travailler avec des gens. Pour le coup, c’est pas simple de déléguer. Parce que tu travailles toute seule depuis plusieurs années. C’est ton business, c’est ton contenu, c’est tout ton travail à toi et c’est dur de se dire que tu vas laisser des gens entrer et faire les choses à ta place. Parce que tu as plein d’idées du genre ça va aller plus vite si moi je le fais, alors que c’est pas vrai du tout, puisque tu du temps, tu pourrais passer sur autre chose. Ou c’est l’idée de ce sera jamais fait aussi bien que si c’est moi qui le fait. Mais oui, forcément, puisque t’es toi, tu es unique. Mais vaut mieux que parfait encore une fois. Ça a plein de challenges le fait de déléguer pour le coup.

Est ce que tu vois les bénéfices de relever ce challenge ? 

Ouais. En fait, je pense arriver un moment, c’est inévitable. Et je pense même qu’il ne faut pas attendre d’être stressée et anxieuse par ton de job pour commencer à déléguer des choses. Quand on a les moyens de faire, fais le parce que du coup, ça laisse du temps et tu peux travailler de manière plus efficace sur les tâches que tu fais habituellement. Je pense que le contenu de mes programmes serait pas aussi bien si je n’avais pas autant de temps à accorder parce que je délègue des choses. Donc, je pense que ça joue, mais complètement.

Les différentes formations de Safia

Et à propos de tes programmes. J’allais dire tu en as beaucoup. Oui et non.
J’en ai 3.
Tu as une formation principale, ton programme sur le podcast…
Projet liste d’emails

Ah projet liste d’emails. Tu le comptes parce que moi, j’allais compter celle que tu as faite pour le bundle Katching. Est ce que c’est une formation différente encore? Ou est ce que tu l’inclut dans le podcast ?

En fait, c’est un module de formation sur le podcast. 
En soi, c’est disponible à la vente, mais ce n’est pas un produit sur lequel je communique beaucoup. Moi, j’ai trois offres principales. J’ai trois offres pour moi, en tout cas. J’ai Projets liste d’emails, qui est un peu une sorte d’offre d’entrée à petit prix, pour mon audience froide. Les gens qui me connaissent pas. Ils peuvent faire un petit investissement et découvrir comment j’enseigne la qualité de mon travail, etc. Ensuite j’ai ma formation signature sur le podcast et après j’ai mon offre premium qui est un accompagnement de groupe sur le lancement d’une offre digitale et son automatisation. Donc, je vois vraiment ça comme un si tu veux un escalier. Parce qu’en général, non, c’est même s’est même avéré toutes les personnes qui sont dans mon programme d’accompagnement. Donc mon programme prenium, sont des personnes qui sont qui étaient déjà clientes chez moi avant d’investir cette somme, parce que c’est quand même plus de 1000 euros. Donc ce sont toutes des personnes qui étaient déjà clientes chez moi. Donc je pense que dans ma stratégie, je ne dis pas que c’est un truc qu’il faut appliquer chez tout le monde. Le petit produit projet liste d’emails sert vraiment à ça, à réchauffer les gens. Et je le vois, les gens qui achètent projet liste d’emails, ensuite, ils investissent dans la formation sur le podcast et ils investissent dans l’autre offre premium. Et souvent, ça passe par cette petite offre là. C’est ma stratégie en soi, mais je trouve qu’elle fonctionne bien. Moi, ça me permet d’avoir des sources de revenus différentes et de ne pas compter sur une seule et unique formation. Moi, je sais que j’ai plusieurs entrées.

À propos de ces trois formations. J’ai deux questions qui me viennent : comment tu t’organises pour gérer ? Dans le sens où t’as quand même trois formations. Est ce que, par exemple, tu dédies un jour par semaine, à chaque formation ? Et surtout, comment tu t’organise pour garder du temps pour créer ?
Par exemple, je suis dans ta formation premium, je sais que tu viens de la refaire entièrement, refaire plein de contenus dedans et tout. Donc comment tu t’organises pour continuer à créer aussi ?

Alors ce qui est bien avec projet liste d’emails, c’est que c’est un petit produit et il n’y a pas de groupe de support, ou de communauté Facebook ou autre. Donc, si on a une question, on peut m’écrire par email, aucun souci. Mais en général, je reçois pratiquement jamais. À part pour me dire que le contenu était cool, qu’il y eu tel résultat. Au moins, je sais que cette offre là, elle tourne toute seule. En plus, j’ai fait des publicités dessus, donc j’ai quelqu’un qui s’occupe de tout ça. Je délègue, donc je sais que ce contenu là, je l’écris une fois et c’est bon, je suis tranquille.

L’avantage de Build Your Podcast, c’est que j’ai fait la refonte que je voulais faire en novembre, novembre, décembre.. Là par contre il y a un groupe Facebook. Où j’organise des live, pas un rythme hyper effréné et régulier. C’est vraiment au feeling et en fonction des gens. Par contre je suis active sur le groupe Facebook, j’y passe au moins une fois par jour pour répondre aux questions, voir ce qui se passe.

Pour l’offre Premium The Rising Entrepreneure, j’ai batché sur une semaine et demi. Je savais exactement ce que je voulais mettre, comme leçons, comment ça allait se passer. Donc j’ai délégué aussi une partie. On va pas se mentir, j’ai pas tout fait. J’ai enregistré parce que moi, mes leçons ce sont des slides avec une voix audio. J’ai fait un modèle de slide et ensuite, j’ai délégué toutes les leçons. Donc la personne à qui j’ai délégué, s’est basé sur mon modèle, à moi et a refait toutes les slides, toutes les leçons. Et moi, j’ai enregistré tous les audios en batching.
Donc hop leçon 1, j’active le micro, je fais ma leçon avec mes notes, etc. Et ensuite, le montage, c’était délégué aussi. Donc, si tu veux moi, il restait qu’à enregistrer les leçons et ensuite à les mettre en ligne sur la plateforme. En soi, ça allait, ça allait. Après, c’est un truc que je fais une fois. Cette offre premium, elle va bien sûr évoluer avec le temps. Je pense que je vais racheter des petites choses pour être sûre que ce soit vraiment un programme complet qui répond à toutes les questions. Mais pour les deux offres, l’avantage, c’est pour ça que j’adore les formations en ligne. C’est que tu crées le contenu une fois. Et ensuite, t’es tranquille, quoi. Si tu veux faire des refontes de temps en temps, fais toi plaisir, tu peux les planifier quand tu veux. Donc c’est pour ça que moi, je fonctionne beaucoup finalement avec ce modèle économique, parce qu’il me laisse beaucoup de liberté.

Oui, parce que du coup, quand tu sais que tu vas faire une refonte, tu la planifies à l’avance et ce n’est pas quelque chose qui va te demander… J’allais dire ce n’est pas quelque chose qui va te demander du travail intense, mais si ça reste du travail intense, mais sur une très courte période.

Exactement, c’est parce que moi, je me fixe une période très courte. J’aurais pu me fixer un mois. Pour la refonte de nouvelles leçons, la création de contenu de mon offre premium, par exemple. Mais j’ai été je ne sais pas. Je me suis surestimée. Je me suis fixé deux semaines. Par contre, sur la refonte de Build Your Podcast, par exemple, le module monétisation que j’ai refait entièrement, je l’ai fait, je l’ai fait en un mois et demi, un mois et demi, deux mois. Pour le coup, je me suis vraiment laissé le temps. Je me suis pas mise de pression en soi. C’est juste que sur ce programme là, je voulais absolument…. En fait, c’était le bon moment pour mon audience, pour commencer à le vendre et en parler. Donc, je me suis dit Allez, c’est bon, lance toi et bon, voilà. Mais en deux semaines, ouais, quand tu délègue, ça va. Y a une partie là dessus qui est importante.

Fierté, conseils et joies

C’est quoi la plus grande fierté dans ton business ?

Franchement, quand je vois les résultats des gens, en fait, parce que ce que j’enseigne, c’est ce que moi j’ai fait, mais ce n’est pas ce qui a marché tout de suite, si tu veux. C’est le résultat de tout ce que j’ai appris au fil des années. Genre Build Your Podcast. Cette formation, c’est le résultat de ça faisait un an et demi que j’avais mon podcast à ce moment là. Donc c’est résultats d’un an et demi de pas mal d’erreurs, de tests et tout. The Rising Entrepreneure, cette offre premium, c’est le résultat de 4 ans de travail. Et donc, en fait, quand je me rends compte des résultats des gens et que les membres de mes programmes arrivent à avoir des résultats à partir d’un truc que j’ai réussi à faire. J’ai réussi à faire une feuille de route. Et la fierté, elle est là. Parce que malgré toutes les informations qui a partout et que j’ai dans ma tête, j’ai réussi à prendre juste ce qui est essentiel pour que les gens aient des résultats. Et après, quand moi j’ai les retours, qu’on me dit : « Mon podcast m’a permis d’avoir tant de clients » ou que « J’ai lancé telle formation et que ça s’est bien vendu ». Je suis trop contente. Parce que je me dit j’ai eu un petit impact dans la vie de ces gens. Je les ai aidé à surmonter tel obstacle et c’est trop cool. C’est un peu débile, mais si je me sens utile, je me dis je sers à quelque chose.

Pour le coup, je trouve pas du tout ça débile et je tiens à nuancer que t’as dit petit impact et ta modestie t’honore. Mais c’est pas un petit impact, surtout quand tu arrives à… parce que pour beaucoup, au final, c’est un changement de vie total, et réussir à avoir des clients et à vendre leur formation, c’est vraiment la confirmation de ce changement de vie. Et d’ailleurs, c’est le changement de vie que tu as vécu. Je trouve pas ça bête du tout d’avoir de se sentir utile parce que en plus, j’ai l’impression que les confinement successifs ont vraiment poussé les gens à se demander si leur travail était vraiment utile ou pas et que ça a un peu remis les points sur les i. Pour toutes les personnes qui pensaient qu’ils avaient des jobs indispensables et quand ils se sont rendu compte que les vrais indispensables étaient les éboueurs, les livreurs et les caissières et évidemment, tout le personnel soignant. Donc, je trouve pas ça bête du tout et je trouve que c’est une cause noble à poursuivre. Quand tu veux te lancer dans un business de te dire si tu peux être utile aux gens, déjà c’est pas mal.

C’est vrai, vu comme ça, oui. Mais à cause de toi, je vais finir cette interview et puis je vais plus me sentir.

Quelle est la plus grande leçon de ton aventure ?

La plus grande leçon, c’est vaste comme question. Je pense que je pense qu’il y en a plusieurs. Peut-être le fait déjà d’avoir surmonté tout mon côté introverti, réservé. Parce qu’avant, j’étais dans ma bulle et je ne parlais pas, je ne m’ouvrais pas aux autres. Et je l’ai fait grâce à mon podcast qui m’a aidé à être plus à l’aise dans le fait de parler et tout. Donc je pense que ça, c’est important. Et je le dis souvent parce que je me rends compte qu’il y a plein de gens qui sont introvertis comme moi et qui pensent que, du coup, elles sont limitées alors que pas du tout. C’est juste qu’il faut savoir surmonter ses craintes et toutes ces choses là. Parce que bien sûr que je fais souvent des live, je fais souvent des ateliers en ligne en direct et je me rends visible. Donc les gens pensent que je suis hyper extravertie parce que je fais des blagues et tout en fait, à chaque fois avant d’appuyer sur le bouton « direct » je flippe ! J’ai une boule dans le ventre, mais je le fais quand même parce que je me dis ça va m’aider. Tu vois ça va m’être bénéfique. Donc cet aspect OK, je suis introvertie et réservée, ça ne doit pas être un frein. Je pense que ça, c’est un truc à bien comprendre et assimiler. C’est pas parce que vous n’êtes pas forcément à l’aise avec les autres et en public que vous êtes limités. Parce que moi, je suis hyper forte. Je suis devenue forte en live, etc.

Par contre, si tu mets en vrai devant dix personnes, je n’ai plus de voix, c’est à dire que le peu de voix que j’ai tremble, parce que j’ai déjà fait un workshop devant 40 personnes chez Pinterest. Hyper confiante, j’ai accepté le truc et tout est nickel. En fait, quand j’ai commencé à parler dans le micro, ma voix, elle ne voulait pas. Et donc je me suis rendu compte que mon corps me disait oui. Ma tête elle était en mode : « Ouais vas-y déchire tout ! » Et mon corps était en mode : « Non t’es pas prête. » Donc, quand j’ai commencé, quand j’ai vu que je commençais à faiblir, j’ai dit OK. J’ai dit : « bon, écoutez moi tous, là, j’ai peur. Je sors de ma zone de confort, mais je le fais quand même. » C’est un truc que j’ai dit et du coup, les gens ont souri. En fait, OK, ma voix, elle, a continué à trembler. Je n’étais pas non plus hyper à l’aise avec les gens. Le fait qu’elle soit transparente et que je leur dise je un truc qui me sort de mes habitudes. Ça leur a plu bizarrement. Et c’est pour ça que j’insiste là dessus sur le fait de surmonter ces petits blocages et ces petites craintes.

La deuxième chose que je voulais mentionner, c’était qu’il faut savoir pivoter. Moi, j’ai testé plein de choses. J’ai eu un blog lifestyle, ensuite je me suis axée sur le voyage et ensuite je me suis lancée dans l’entrepreneuriat, et ensuite j’ai switché vers le podcast. Donc, en fait, je pense qu’il ne faut pas avoir peur de savoir pivoter quand on sent que ce qu’on fait, ça nous fait plus trop kiffer et qu’il y a autre chose qui nous tente. Il faut savoir prendre le risque et écouter son intuition. Ce qu’on a tendance à se dire ouais, ma niche, c’est ça, donc je suis obligée de rester là dessus. En fait, non. Si on a envie de changer, on change quoi. J’ai changé plein de fois et ça ne m’a pas empêché d’avoir d’avoir un business qui tourne. Donc, c’est un truc que je voulais mentionner aussi, le fait de savoir, pivoter, d’écouter son intuition, et le fait de surmonter ses blocages quand on est introvertie ou réservée.

Maintenant que je commence à faire des live et que j’en fais régulièrement, je suis toujours épuisée à la fin.

Ouais, c’est hyper énergivore. C’est trop tout ça. Ça prend une énergie de fou, mais je pense que c’est comme ça pour tout le monde. Et pour les gens qui n’osent pas forcément. Le mieux, c’est de commencer par des stories, faire des stories vidéos, partager des petites choses, des petites astuces, les coulisses ou autres et ensuite le live faut testet et c’est avec la pratique que ça va mieux. Et votre premier live ne sera pas ouf ! Parce que c’est normal, ce sera le premier. J’étais tellement stressée que je voulais que ça se finisse vite. Donc, je parlais vite. Du coup mon live était express. Il a duré peut être 15 minutes ou dix minutes. Je ne sais plus. Mais je l’ai fait et ça a été le premier qui a débloqué ensuite sur, maintenant, le fait que même si je flippe, je lance quand même le live et je me dis : te pose la question puisque les gens sont là pour écouter ce que t’as à dire. Ils s’en foutent de ce à quoi tu ressembles ou de l’arrière de ton fond. Tu vois qu’il y a derrière toi toutes ces choses là. C’est des détails tellement insignifiants. Les gens, ils sont juste contents qu’on prenne le temps de discuter avec eux et de partager de la valeur. En fait, je ne sais pas pour toi, mais moi, je flippe quand je clique sur direct. Mais une fois que je suis dedans et que je commence à parler, que je réponds aux questions, j’oublie tout. Là, tout va bien, je me sens hyper à l’aise. La peur, elle est plus là. Et tout, je pense que c’est juste le fait de sauter cette étape et d’oser appuyer sur le bouton rouge.

Ouais. Et il y a aussi le fait, au moins, en plus de parler vite. Quand tu poses une question sur Instagram, il y a le temps que Instagram t’envoie la réponse des gens. Et moi, c’est typiquement le genre de moment où j’ai peur qu’il y ait un malaise et où je vais commencer à raconter une histoire ou un autre truc juste pour faire en sorte qu’il n’y ait pas de silences gênants parce que j’ai trop l’impression que si je reste silencieuse face à mon live, les gens vont me dire mais c’est pas intéressant.

Je te comprends totalement et en fait, en regardant d’autres live, je me suis rendu compte qu’il y avait des gens qui n’en ont rien à cirer et je me suis dit : « Ouais, pourquoi je suis toujours là à essayer de meubler le moindre silence, alors qu’en fait, il y a des gens qui font leur truc. Ils posent une question, ils sont là, tu vois. » Ils sont. Ils ne parlent pas. Ils regardent. Ils se lancent dans d’autres choses. En fait, ça se voit quand tu essayes de meubler. Mais on n’est pas obligé. Faut accepter le fait qu’il y a un décalage. En plus, le live. Franchement, il y a deux écoles, les gens qui lancent de live et qui ont un script, qui te font tout leur partage de contenu. Ils sont au taquet et tout. et il y a ceux qui s’arrêtent pour répondre. Et du coup, qu’ils perdent le fil de ce qu’ils sont en train de dire. Moi je suis dans la deuxième équipe. Mais du coup, il y a deux écoles, tu vois. Donc, je pense que le niveau de patience des gens, il doit aussi … peut-être qu’il joue parce que forcément, une personne qui a tout prévu, ça va aller vite, mais en même temps, il n’y a pas d’interaction. Alors nous, ok, c’est un peu relou parce que des fois, on s’arrête et on dit : « J’en étais où déjà ? Qu’est ce que je raconte ? » Puis on dérive sur des sujets qui n’étaient absolument pas prévu. Je pense que ça a un côté un peu plus naturel, qui est sympa aussi.

Qu’est ce qui t’apporte de la joie dans ton quotidien ? Comment tu fais pour cultiver la joie ? Parce que t’es quand même quelqu’un de super joyeux. Et je pense qu’il suffit de consommer tes contenus pour le voir et pour le sentir. Donc, comment tu fais pour cultiver ça ?

Alors, je n’ai pas toujours été comme ça.
Je n’ai pas toujours été comme ça. Mais je pense que ça vient avec le fait que j’ai appris à être reconnaissante pour tout ce que j’ai et tout ce que je fait, ce qui n’était pas du tout le cas avant. Comme j’ai conscience que j’ai un travail que j’adore, qui me permet de vivre bien et qui me permet aussi d’aider les autres. En fait, je vis ma vie avec joie. Même s’il m’arrive des galères, je me dis OK, c’est pas grave. Je me dis qu’il y a rien de définitif, donc c’est vraiment un mode de vie, si tu veux. Je me lève le matin et je suis contente d’être en vie. Je suis contente d’aller travailler. Je suis contente de faire plein de choses. Donc, je pense que c’est juste une habitude que j’ai développée.

Alors qu’avant, je me levais le matin, je faisais les choses un peu machinalement et pas forcément de plaisir. Alors qu’aujourd’hui, j’essaye de prendre du plaisir dans tout ce que je fais. J’essaye de mettre en avant la notion de plaisir et je fais en sorte que si une chose ne me plait pas ou que je ne l’aime pas, soit je ne la fais pas, soit je la délègue. Donc en fait, tout ce que je fais au quotidien, c’est quelque chose que j’aime. Donc forcément je donne le meilleur, et ça se ressent aussi sur moi.

Conseils pour ceux qui hésitent à se lancer

Et est ce que tu aurais un conseil à donner à des gens qui soit débutent dans l’entrepreneuriat, soit sont en train d’hésiter à se lancer ?

Je pense que le conseil principal que j’aurai à donner, c’est de toujours adapter ce qu’on apprend à sa personne. Parce qu’on a plein de ressources sur le Web. On écoute des podcasts, on a des blogs, on a des live sur Instagram. On en parlait. Il y a du contenu partout et c’est génial parce qu’on a plein de ressources à disposition. Mais je pense que la chose primordiale apprendre à prendre en compte, ouais, c’est c’est sa personne, son audience et son job. Ce que je fais, moi, ça va pas correspondre à d’autres personnes, et c’est OK.

En fait, ce qu’il faut, c’est pas juste recopier ce qui marche pour les autres ; c’est de se poser la question de ce qu’on a envie de faire, nous, et si c’est adapté à notre activité. En fait, je pars du principe qu’il ne faut jamais se forcer. Ça revient à cette idée d’énergie, de plaisir. Mais si tu mets du coeur dans ce que tu fais et que tu apprécies et que tu prends le temps de modeler un système, un business qui te convient à toi, t’auras de bien meilleurs résultats que si tu appliques ce que moi je te dis à la lettre, par exemple. Et ça, c’est un truc que je dis dans mon programme The Rising Entrepreneure. Dans les premières leçons, je dis vous n’avez pas besoin d’appliquer tout ce que je dis à la lettre pour obtenir des résultats. Ce qui compte, c’est d’assimiler les infos et ensuite de les adapter à sa propre situation et à son propre business. Je pense que c’est un truc hyper important qu’on a tendance à oublier parce qu’on est juste en train de se dire OK dans le podcast elle a dit que les grandes étapes, c’était ça, ça ça. Donc il faut que je fasse ça, ça, ça. Pas du tout. Pas du tout comme ça.

Les gens parlent avec leur prisme. Si ça te dit de faire des freebies, c’est que ça a marché pour elle. Et si cet homme te dit de ne pas en faire, c’est que ça ne marche pas pour lui. Et donc, c’est normal que ce conseil en découle. Donc, je soutiens totalement ce que tu as dit et j’invite vraiment les gens à chaque fois à se dire :  » OK, elle a dit ça, est ce que ça s’applique à moi ou pas ? »

Mais c’est tellement important et je ne l’ai pas pris en compte tout de suite. Mais je l’ai pris en compte avec le temps et c’est comme ça que ça a fonctionné. Tu vois, je te donne l’exemple de ma masterclass sur le podcasting, qui est gratuite, qui est dispo, je ne sais pas si tu l’as regardé. Mais il y a plein de gens qui me disent, des collègues entrepreneurs :  » Tu donnes trop de contenu dedans, tu donnes trop de contenu gratuit. » En fait, moi, c’est ma façon de faire. Je me dis que j’ai envie que les gens qui regardent cette masterclass, même s’ils n’ont pas le budget ou l’envie de rejoindre mon programme par la suite, elles aient quand même des clés pour lancer leur podcast. Et ça ne convient pas à tout le monde, mais moi, ça me convient. Donc je laisse comme ça. Ça me dérange absolument pas. Et ça n’empêche pas de faire des ventes. C’est ça qui est fou, c’est que tant que tu fais un truc qui te convient à toi, ça ne marchera toujours. C’est primordial. Il y a toujours des clients, il y a des clients pour tout, donc si miser sur le manque ou sur l’urgence, par exemple, ou sur les erreurs que les gens peuvent commettre, ça vous convient pas, ben c’est OK.

Il y a pas longtemps. J’ai pris un programme d’une entrepreneure américaine, Vanessa Lau. Dans son programme, elle enseigne une stratégie de contenu qui consiste à prendre ce que disent mes compères et à détruire un peu leur contenu, et dire que moi, ma façon de faire est meilleure. Jamais de la vie.je ferais ça. C’est des trucs. OK, je prends. T’as donné cette stratégie, elle est cool et pour autant, je ne vais pas l’appliquer juste parce que ça a marché pour toi. Donc effectivement, je pense que c’est important de souligner ça.

Recommandations

Est ce qu’il y a des femmes qui font des trucs que t’as envie de recommander, sachant que je t’invite plus particulièrement à recommander des personnes qui n’ont pas toute la lumière qu’elles méritent. de ton point de vue.

J’aurais dû faire mes devoirs et préparer plus. Parce que je suis sûre que je vais oublier des gens.

Tout de suite, je pense à Ingrid, de J’écris un roman qui, du coup, enseigne aux auteurs comment écrire son premier roman. Je trouve qu’elle fait un travail qui est juste incroyable. Elle est hyper active et visible. Elle partage énormément de contenu. Elle fait des live, elle a différents programmes. Donc je trouve, et je suis sûre de toute façon qu’elle va faire des choses incroyables. Mais je trouve qu’elle mérite beaucoup plus.
Et aussi Marion de Les Audacieuses Créatives, qui est dans la thématique de l’identité visuelle, de son importance. Et d’autant plus que moi, j’ai été genre de personne à changer d’identité visuelle tous les trois mois. Donc, j’ai compris avec le temps que ce n’était pas bien et qu’il y avait d’autres façons de faire. Moi, j’adore son travail et sa façon d’enseigner. Donc, je trouve que Marion mérite aussi beaucoup plus de lumière. Mais encore une fois, comme elle, je suis sûre que, comme Ingrid, elle va éclore en 2021 et qu’elle va beaucoup plus briller.

Je ne peux que te rejoindre avec Marion puisque je l’ai invitée dans mon podcast. Merci beaucoup, Safia, de nous avoir partagé tout ça et je suis sûre que Marion sera trop touchée que tu l’aies recommandée. 

Avec plaisir. C’est sincère.

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