Killian : « Pour donner aux autres, il faut aussi que tu te donnes à toi. »

par | Déc 7, 2021 | 0 commentaires

Killian Talin est le créateur du Cercle des Créateurs, de la Flamme et plus globalement, d’Inspiration Créative. 
Ensemble, nous avons parlé de l’importance de se donner à soi avant de donner aux autres, des bienfaits exponentiels de bien s’entourer et surtout de comment bien se nourrir créativement pour enrichir ses créations et son travail plus généralement. 

Présentation de Killian

Aujourd’hui, sur le podcast Apprentie Entrepreneure. Un épisode où je reçois Killian. Oui, il était temps. Je te parle du Cercle des Créateurs depuis super longtemps sur ce podcast. Il y a beaucoup d’invités qui viennent du Cercle des Créateurs. Il était donc temps que j’accueille sur Apprentie Entrepreneure le fondateur du Cercle des Créateurs Killian Talin. Je suis hyper heureuse de te présenter notre échange, où nous avons beaucoup parlé de l’importance, en tant que créateur, de s’alimenter créativement et de le faire avec une vraie intention, mais aussi avec attention. 

Bonjour Killian, comment tu vas ?

Écoute, très bien, je suis très content de faire cet épisode.
Ça fait très longtemps, qu’on se dit qu’on va le faire et je tenais absolument à le faire en vrai, donc je te serre la main. Bonjour. Et donc, je suis très content d’être là avec toi.
Et je suis d’autant plus content que j’ai pris la résolution récemment de ne plus trop faire d’interviews podcast parce que j’ai l’impression de me répéter parfois. Donc là, je suis trop content parce qu’on y va avec un angle particulier, ça va être trop intéressant. Mais je me rends compte que pour avoir des choses à raconter, il faut aussi vivre des expériences de vie. Et donc, je me suis dit OK : « This one is the last one » avant peut être quelques temps. Je ne sais pas si ce sera quelques années ou une année, mais en tout cas, j’ai envie de me concentrer sur vivre des expériences pour pouvoir ensuite transmettre plutôt que juste parler des mêmes choses.

Ça va être trop cool et en plus d’être honorée. Je tiens quand même à préciser qu’au vu des évènements actuels, on vit tellement de choses en une année que peut-être que la prochaine interview, ce sera dans un an.

C’est vrai. Mais j’ai plein de projets dans la tête. Je pense que dans un an et demi, il y aura plein de choses à raconter. Mais j’ai pas envie non plus de basculer dans le côté. Le gars qui s’écoute parler et qui accepte pour accepter. Déjà ce ne serait pas respectueux pour mon temps et mon attention, mais aussi pour les autres. Parce que ça, rien de répéter les mêmes choses.

Oui parce que tu n’apporterais plus de valeur. On est déjà en train d’entrer dans le gros du sujet alors que si ça se trouve, il y a des gens qui te connaissent pas. Donc est-ce que tu pourrais te présenter avec tes mots et dire un peu ce que tu fais ?

J’essaye de faire évoluer ça régulièrement. Donc, je dirais que, ce qui me plait dans la vie, c’est d’aider les gens à se sentir vivant. C’est un truc qui est important pour moi et pour le faire. Le fer de lance que j’ai pris un peu, c’est la créativité.

Donc, c’est comment aider les gens qui sont créateurs, donc, soit entrepreneur indépendant, soit artistes visuels, soit créateurs de contenu, créateurs on va dire, de manière générale, à vivre de leurs créations. Donc, ça passe par les aider à produire leurs créations, les idées, les promouvoir, les aider à en vivre et les monétiser. Et donc, j’ai créé Inspiration Créative, qui était un podcast et qui est maintenant grand, qui a grandit dans une entreprise avec différentes briques dont on parlera si tu veux : Le Cercle des Créateurs, une chaine YouTube et plein de petites choses qui se développent. Et donc je m’éclate à faire ça et ça fait un petit bout déjà, ça avance.

La création du Cercle des Créateurs

Je pense que s’il y a bien une des briques que les gens connaissent de toi, c’est le Cercle des Créateurs. Puisque je pense vraiment qu’un tiers des invités de mon podcast, je les ai rencontrés grâce au Cercle des Créateurs.
Pourquoi tu as décidé de créer quelque chose comme le Cercle des Créateurs ?

Je pense que c’est parti vraiment d’un truc personnel. De quand tu t’entoures bien, tu es capable d’avancer et de grandir beaucoup plus vite. Ça te tire vers le haut. C’est une source d’inspiration, c’est une source d’émulation.

On vit tous les mêmes problèmes, mais on est tous très isolés dans notre coin. Je pense que toi comme moi, en tant que indépendant, en tant que entrepreneur, on est beaucoup plus face à notre bureau, tout seul, parfois avec ton chat Pixie et moi avec mon chien Patouf. Et ils sont trop cools. Mais c’est pas eux qui vont faire miroir sur mon activité ou autre, même si j’adore Patouf.

Et donc avoir un endroit, un espace, où tu peux t’entourer de personnes qui sont comme toi, mais différents de toi et qui vont te permettre de t’éveiller comme ça et d’aller plus loin que si tu étais tout seul, je me suis dit ça pourrait être incroyable et donc ça fait un an maintenant. J’ai créé le Cercle en octobre 2020.

Et tu en penses quoi ? Maintenant que tu as un retour d’un an, que tu peux faire un bilan, comment tu te sens par rapport à tout ça ?

C’est une très bonne question et c’est marrant parce que j’ai vachement évolué sur ça depuis que je l’ai lancé en octobre.

Donc moi avant de le lancer, je me voyais vraiment comme le mec idéal pour créer une communauté privée en ligne. Genre vraiment, j’aime les gens, j’aime transmettre, j’aime donner et donc je me mettais un peu l’étiquette du Community Guy dans le bon sens, pas community manager, mais Community Guy en mode : on fédère, on rassemble. Ça m’allait parfaitement.
Et j’ai vu une évolution qui est :  je crois, toujours à fond que je suis cette personne là, mais le Cercle m’a permis aussi de mieux me comprendre. C’est à dire que pour être cette personne là, pour donner aux autres et les rassembler, j’ai besoin un moi de me renouveler. C’est-à-dire que je ne suis pas quelqu’un qui aime la répétition.

J’ai besoin de nouveauté, de variété, de changer, de proposer des nouveaux formats et pas d’être dans un truc fixe. Sinon, je m’épuise, je me draine. Et la deuxième chose, c’est que pour donner aux autres, il faut aussi que tu donnes à toi-même d’abord. Sinon, tu peux pas, mais c’est vraiment pas possible. Et on en avait parlé ensemble, d’ailleurs. J’ai une période en février où j’étais un peu fatigué de beaucoup donner, et bien sûr, les gens me le rendent bien. Mais il faut aussi se donner à toi en terme de comment tu te sens bien dans ton quotidien. Et donc, j’essaie de lâcher prise. Ça m’a fait beaucoup réfléchir. Et sur ça, ça a été une expérience incroyable de connaissance de moi, d’introspection pour arriver à mieux adapter le Cercle à ma personnalité.

Développement personnel & entrepreneuriat

Je pars du principe que quand tu te lances dans l’entrepreneuriat, il y a quand même… Tu vas être forcé à un moment de faire du développement personnel. Pas forcément de suivre des gourous de développement personnel, on s’entend, mais tu vas être vraiment obligé de travailler sur toi.

Et là, ce que tu dis, c’est que le Cercle t’as beaucoup appris sur toi, est-ce que t’as l’impression d’avoir appris de façon globale ou est-ce que c’est vraiment le moment dont tu parles qui a été plus difficile en février, où tu t’es dit :  » OK, non mais alors là, je vais prendre un petit pas en arrière. » Et c’est là que tu t’es rendu compte de tout ce que le Cercle avait appris ?

Je pense plutôt la deuxième.
Bien sûr, il y a une dynamique globale, tu as vraiment une évolution de connaissance de soi qui est globale et progressive. Mais il y a quand même des moments et c’est souvent les moments où tu es dans le dur qui t’apprennent énormément sur ta vie. Je pense que tu l’as vu toi dans ta vie personnelle. Moi, dans la mienne, il y a plein de moments, souvent quand c’est les plus grandes crises de ta vie et on en vivra plein dans notre vie, c’est là aussi, on apprend énormément.

Et donc, forcément, je pense que ce moment où j’étais un peu plus down tout en étant hyper heureux du Cercle, mais où je sentais que j’étais un peu plus drainé, ça a été une source d’apprentissage aussi énorme derrière. Trois semaines après, je me suis dit OK là, j’ai besoin de ressourcé. Je suis allé faire une semaine de yoga. Alors que je n’ai jamais fait de yoga de ma vie, j’en ai fait 35 heures en une semaine. C’était génial et j’ai changé ma façon de voir les choses. Ça m’a fait travailler sur, mon rapport à la déception. Très important, c’est-à-dire que je me mettais aussi beaucoup de pression parce que j’avais envie que tout le monde se sente bien au Cercle.

Maintenant, j’accepte que je donne à fond et que, peut être, ça conviendra pas à tout le monde, à tout le temps, à tout moment. Et donc, s’il y a des gens qui sont déçus, ça m’embête, c’est toujours triste. Mais je ne peux pas porter toute la misère du monde sur mes épaules. Donc OK, fine, on serre la main et on se reverra peut être de plein de manières dans notre vie et c’est très bien. Mais j’ai envie toujours de donner à fond et de faire les choses bien, mais aussi en me protégeant et en étant, j’allais dire, vulnérable. Mais j’aime bien être vulnérable. C’est bien de le montrer, mais donc pas en étant sans protection. Et ça, c’est quelque chose qui est important pour moi.

Se donner à soi

Et comment tu fais pour réussir à conserver cet espace pour toi ? Et maintenant que tu as compris que tu avais besoin de te donner à toi aussi, comment tu fais pour te donner ?

C’est une très bonne question. Je pense que c’est juste prendre du temps dans le quotidien, soit par des moments précis, des expériences que tu vas vivre qui vont te ressourcer pour remettre un peu de l’eau dans le puits.

Ça peut être des choses très simple, dans des habitudes que tu peux avoir. Tu vois, de temps en temps, je me paye un massage. J’adore. J’ai des problèmes de dos de temps en temps. J’adore me faire masser et ben maintenant une fois de temps en temps. Je me dis OK, il n’y a pas de raison particulière, si ce n’est que tu dois prendre soin de toi pour pouvoir prendre soin des autres. Donc hop massage et après des trucs très simples.

Là, par exemple, j’ai décidé de tous les jours, aller marcher une demi heure le midi. Parce que ça me fait du bien. Tous les matins en ce moment, je me réveille à 6 heures. Je commence par de la méditation. Je n’ai jamais réussi à faire la méditation avant, mais depuis quelques semaines, OK, tous les jours, c’est 10 minutes, c’est trop bien et ça me fait du bien dans mon puits. Ça remet de l’eau dedans.

Et tu as continué le yoga ?

Non, pas trop, mais je suis pas non plus triste. Ça dépend des moments. Ça reviendra. Voilà, c’est pas… J’aime bien ça. Mais j’ai pas encore ancré dans mes pratiques du quotidien.

Et je rebondis sur un autre truc que tu as dit que je trouve intéressant par rapport au développement personnel. Moi, je suis pas du tout adepte du côté gourou, du côté genre vidéo motivationnelle et tout, ce n’est pas trop mon genre. Il y a peut être du bon aussi et de l’inspiration dedans, mais en termes d’appétence, c’est pas trop ce qui me parle et je me rends compte que le développement personnel, c’est avant tout un mot magnifique. C’est grandir, se développer, se sentir encore mieux dans ses compétences, etc. Il y a plein de manières de le faire. Effectivement, je suis d’accord avec toi. C’est essentiel à l’entrepreneuriat. Il y a plein de manières de le faire.

Moi, par exemple, je m’intéresse beaucoup aux peurs en ce moment et je réfléchis à faire un petit stage de deux jours avec Angelo Foley dans quelques semaines, qui fait ça à Bondues, à côté de Lille. Mais je pense que c’est une forme de développement personnel, mais ça n’a pas le côté : « Lever tous les bras, et dites je suis le meilleur. Ouais ! » Et moi, ça me va bien, tu vois. Et je comprends. Je suis hyper tolérant par rapport à ça, mais je suis content de trouver des choses qui me qui me vont bien pour pouvoir, moi, continuer à me développer aussi, personnellement. C’était la petite, la petite digression parallèle, mais je voulais rebondir sur ça.

S’alimenter avec intention et attention

Ça me plaît beaucoup. Et il y a vraiment quelque chose que je voulais vraiment évoquer avec toi parce que j’ai l’impression que … Je suis abonnée à ta newsletter depuis très longtemps. Donc, je ne vais pas dire j’ai l’impression, je sais que c’est quelque chose que tu valorises. C’est le fait de s’alimenter en tant que créateur.

Du coup, pourquoi, ça m’intéresse beaucoup ? Parce qu’on s’alimente de plein de trucs. Là, tu viens de parler du fait que tu t’intéressais aux peurs et que tu vas potentiellement aller faire un stage. Et en fait, au vu de ce que t’as expliqué sur le fait que tu aimais aider les autres dans leurs créations, etc. On pourrait se dire mais cette personne est en train d’aller chercher un truc qui n’a rien à voir avec son activité. Et pourtant, c’est évident que tu décides d’aller faire le stage ou pas, ça va vraiment changer un peu ton activité, changer la façon dont tu le fais et t’apporter de nouvelles compétences.

Et je voulais parler avec toi de : Comment tu fais pour déjà t’alimenter de manière générale et pour choisir les sujets sur lesquels tu vas t’alimenter ?

La gestion de l’attention

C’est un truc qui est vraiment important et je pense qu’il y a un truc de notre podcast, de notre échange à retenir pour les gens qui l’écoutent, c’est ça : pour moi, notre gestion de l’attention, c’est le truc qui va être le plus important dans les 20-30 prochaines années. Je pense, qu’on le voit de plus en plus, mais on va avoir le choix de est-ce qu’on va subir tout ça dans les vingt prochaines années à coups de notifications dans tous les sens, ou à quel point on peut arriver à redevenir maître de ça et savoir où on la place pour avancer.

Et donc, ce sujet là de comment t’alimentes et qu’est-ce que tu choisis et comment tu choisis : il est ultra important. Parce que tu peux gérer ton attention bien que si t’as les bons filtres et les bons, les bonnes manières de faire ces choix là.

Moi, comment j’essaie de faire ? Je pars toujours de plusieurs choses. Je pars toujours de mes appétences, ma curiosité du moment. J’écoute beaucoup cette curiosité là parce que c’est ce qui me fait évoluer, zigzaguer. Donc je l’écoute beaucoup pour suivre des trucs, par exemple là je sens que j’ai envie de m’intéresser à ce truc sur les peurs. Parce que ça me questionne, et parce que je me rends compte qu’elles animent toutes nos vies et toutes nos activités. Du coup, je sens que je vais aller creuser un peu là et on verra où ça m’amène après dans mon activité. Mais je commence par ça.
Et je réfléchis aussi. C’est les prismes aussi de mon activité, mais je réfléchis aussi beaucoup à : quand je vais creuser quelque chose, est-ce qu’il y a des choses que je vais pouvoir vivre, moi qui vont me permettre ensuite de transmettre des choses ? Par exemple, là je sais que ce truc là, ce stage sur les peurs, ça m’intéresse à la fois parce que je suis très curieux de mieux me comprendre et de ce que ça va m’apporter, de comment ça va me fait évoluer. Mais aussi, je me dis ce serait trop intéressant de faire un vlog. Et de dire voilà, j’aimerai trop faire une vidéo qui s’appellerait : « J’ai passé deux jours dans un stage de développement personnel sur les peurs. ». Et expliquer qu’est-ce qui était bien, qu’est-ce qui n’était pas bien. Et pouvoir aussi inspirer à l’action et au mouvement les gens qui vont l’écouter derrière.

Parce que derrière le mouvement, j’y reviens. Mais il y a aussi le côté de comment tu vas te sentir vivant grâce aux choses et aux événements de ta vie que tu affrontes plutôt que de rester statique. Et voilà, je clôture la boucle avec le côté se sentir vivant.

S’éveiller aux chemins possibles

Mais pour revenir à ta question, je partirais plus, je pars toujours de mon appétence et donc ma curiosité, ce que j’ai envie de transmettre ; et j’y ajouterais le côté il faut savoir s’éveiller en permanence au chemin que tu pourrais prendre. C’est-à-dire que bien s’alimenter c’est non seulement bien choisir les chemins que tu vois, mais c’est aussi, plus ton parcours de vie avance, être de plus en plus conscient de tous les autres chemins qui sont possibles.

C’est-à-dire que, par exemple, en ce moment, je m’intéresse beaucoup aux NFT et à la crypto. Ce n’est pas un truc auquel je m’intéressais du tout il y a six mois. Ce chemin là, il existe, que j’en sois conscient ou pas. Mais si je n’ai pas su, dans les six derniers mois, m’ouvrir les yeux, m’éveiller, discuter avec d’autres personnes que ce que je fais d’habitude, je ne peux pas savoir que ce chemin existe. Et tu vois, il peut y avoir peut-être des millions de personnes qui en parlent sur Twitter. Si je ne suis pas du tout cette bulle là, ce milieu là, je vais rien apprendre sur ce sujet là. Du coup, je n’irai jamais dans ce chemin là.

Donc pour moi j’ai aussi un travail de : comment ne pas suivre toujours les mêmes choses. Souvent c’est une petite brique plus une petite brique. On ne se passe pas d’un coup d’une expertise sur les raviolis à une expertise sur le développement personnel. Il y a plein de chemins tu comprends ? Mais du coup, je pense qu’on a aussi ce rôle de se dire comment, dans notre alimentation, on peut s’ouvrir à d’autres chemins qu’on ne connaît pas du tout.

Moi, très régulièrement, il y a des moments où je sens que j’ai envie d’apprendre sur des trucs. Et puis, je coupe complètement. C’est-à-dire que je vais être abonné à 4/5 newsletters sur le marketing. C’était il y a quelques années, puis je me rends compte que j’ai besoin d’autres alimentations. Je me désabonne et je vais aller m’abonner à 4/5 newsletters sur les raviolis. Je ne connais pas de newsletters sur les raviolis. Mais je sais que si je veux m’ouvrir à ça, j’ai besoin de faire ça.

Par exemple, dans les dernières années, j’ai autant suivi des formations avec Seth Godin sur le marketing, avec un certain angle, que certaines newsletters, que des choses sur les finances personnelles. Et là le sujet des crypto m’intéresse. Pas parce qu’il y a des côtés un peu dark dans les cryptos mais je pense qu’il y a quand même un paradigme qui est en train d’évoluer dans le fonctionnement technologique de notre société. Ça m’intéresse. Le week-end dernier, j’ai payé 100 euros et j’ai rejoint une communauté spécialisée sur le sujet. Et j’ai décidé que tous les matins, entre 6 et 8, avant que je ne commence à bosser. Je vais me prendre une demi heure où je vais lire des trucs, me renseigner, puis continuer à m’alimenter. Et ça aboutira peut-être dans six mois à lancer un truc de crypto pour le Cercle. J’en sais rien. Peut-être pas du tout.

Mais s’alimenter, c’est à la fois bien s’alimenter sur le temps présent et s’ouvrir les yeux pour s’éveiller à d’autres chemins. Parce que ces chemins que tu ne connais pas, ils peuvent être potentiellement tes prochains gros move, tes prochains trucs qui vont te faire vraiment bouger. C’est assez complexe. Mais pour moi, ça fait beaucoup de sens.

La différence entre intention et attention

Et en plus, pour le coup, en tant que créateur, ça fait beaucoup sens de s’intéresser dès maintenant aux NFT. Juste parce que c’est vraiment un truc qui a été développé pour des créateurs. Mais là où je voulais en venir aussi, c’est : est-ce que tu t’alimente avec intention ?

Est-ce que, par exemple, il y a des domaines où tu dis ça, je veux vraiment m’y intéresser parce que je sais que potentiellement, ça va amener quelque chose dans mon business. Ou est-ce que tu gardes du temps, par exemple pour regarder Top Chef ou apprendre à faire des raviolis ? Des choses qui, de base dans ton esprit, n’ont absolument rien à voir, mais que finalement, peut-être qu’au bout de deux, je ne sais pas, 5 ans de Top Chef. Tu vas finir par pouvoir le rattacher à ton business.

Oui, j’ai envie de dire. Je m’alimente avec avec intention, mais avec attention. Dans le sens où je peux m’alimenter de certaines choses où je vais vraiment être très intentionnel. Je vais toujours laisser une place un peu au hasard et à m’ouvre à d’autres choses. Mais sur ces choses là, je vais aussi le faire avec attention.

C’est à dire que de la même manière que je sais que tout ce qui va sortir de mon cerveau, c’est grâce à toute l’alimentation que j’y aurai mis l’alimentation cérébrale. Si je ne fais pas attention à ce que j’y mets, potentiellement je vais, je vais recracher de la merde derrière. Donc, même dans les trucs un peu plus hasardeux, je me dit OK, qu’est ce qui peut être bien. Par exemple, je lis des romans. Je vais me dire : globalement, je n’ai pas envie de lire des romans de merde. Donc, je vais essayer de me dire qu’est-ce qui pourrait me faire du bien ? Et qu’est-ce qui est intéressant ? Qu’est-ce que c’est que la bonne littérature ? Quels livres sont des références pour d’autres personnes ?

Et donc ça me permet même sur cette partie hasardeuse où j’attends rien de spécial, donc il n’y a pas d’intention, d’être quand même avec attention. Et donc d’en garder du bon derrière. Ce qui ne m’empêche pas de regarder Top Chef. Je regarde aussi des séries de temps en temps et je ne suis pas un gourou drastique de : « On ne fait que des trucs hyper sérieux. Et que des choses bonnes. ». Tu peux être avec intentions, mais quand même avoir du respect pour toi-même et te dire je n’ai pas envie de m’alimenter de la merde.

Et est-ce que tu consacres du temps pour t’alimenter ? Je pense que la réponse, on l’a déjà entendu puisque tu as dit que tu le faisais par exemple pour les crypto avant de te mettre à travailler. Mais est ce que même dans tes plages de travail, il y a une partie d’alimentation ? 

À fond ! Mon organisation est simple : le matin, je n’accepte aucun rendez-vous. Je me concentre vraiment sur mes créations. Et dans mes créations, il y a une partie qui est s’alimenter. Pour moi, c’est essentiel. Donc, tu vois sur 4 heures, j’aime bien bosser de 8h à midi, par exemple. Sur ces 4 heures là, il va y avoir un temps où je vais écouter des choses, lire des choses, regarder des vidéos, m’alimenter, que je rentre, depuis peu maintenant, dans mon deuxième cerveau, où je stocke un peu toutes mes connexions pour que ça fasse jaillir des trucs. Mais il y a ce temps d’alimentation qui va ensuite amener un temps de production, qui va être aussi dans cette plage de création. L’alimentation fait définitivement partie de la création.

Et d’ailleurs, tu vois quelqu’un qui est un entrepreneur, un indépendant qui veut faire des choses remarquables, pour moi, il doit aussi se dire : j’ai un temps dans mes journées où je m’alimente de choses remarquables. C’est-à-dire avoir des inspirations, voir ce que c’est qu’un bon article pour écrire des bons articles, se former. Tout ça, c’est de l’alimentation. Si tu l’as pas, pour moi, c’est cool hein, ça ne t’empêche pas de faire des choses bien, mais tu ne vas pas beaucoup bouger. Et moi, c’est un truc qui m’effraie énormément, c’est-à-dire que si je sens que je n’apprends plus, je me dis mais pourquoi je fais ce que je fais ? J’ai besoin d’apprendre. J’ai besoin de m’alimenter. Ce sont des choses qui sont assez similaires d’ailleurs, parce que les deux sont très liées. Et je sais que derrière, ça va faire des choses qui vont me faire grandir. Qui vont me faire avoir des mouvements qui vont faire évoluer tous mes projets, qui vont fait évoluer le Cercle, qui vont faire évoluer Inspiration Créative, qui vont me faire évoluer au delà d’Inspiration Créative. Parce que j’aurai ce temps où je me dirais OK, je m’alimente. Donc c’est essentiel. Je ne sais pas si c’est quelque chose que tu arrives à faire ?

Si largement.

Voilà et ben je pense que c’est sain. Et on le voit d’ailleurs dans ce que tu fais derrière. C’est que quand tu vas faire un Reel sur Instagram, quand tu vas faire un post, quand tu vas faire un texte, quand tu vas faire une newsletter, tu es une personne nouvelle, un peu plus chaque fois.

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C’est Lauriane +1, Lauriane +1, Lauriane +1 qui, au bout de dix semaines, c’est Lauriane +10. Et les gens disent : elle a mal évoluée. Tandis que tu vas rencontrer aussi des gens dans ta vie qui sont tous les jours la même chose parce qu’ils ne se questionnent pas, parce qu’ils ne réfléchissent pas, parce qu’ils ne s’alimentent pas. Du coup ils ont une conception de la vie qui est unique et assez figée. Et c’est ce qui se passe quand tu te retrouves à 70 ans, à être très aigri et à te dire : « Les jeunes c’est tous des cons. ». Moi, j’ai pas envie d’être comme ça. Je le serais peut être, j’en sais rien, mais je me dis que c’est mon devoir aussi aujourd’hui, d’avoir ce prisme d’évolution et de chercher à progresser.

Le paradoxe de l’entourage

Et à propos d’alimentation et de rencontrer des gens dans sa vie. Est-ce que tu peux développer ce que tu as évoqué quand on était encore hors micro, ce que tu appelles le paradoxe de l’entourage ?

Ouais, très bien. C’est un truc que j’ai nommé comme ça récemment dans ma tête, parce que je trouve que ça symbolise trop ça. Et c’est le deuxième truc très important à retenir de ce podcast. Vraiment, je trouve ça trop important.
Le paradoxe de l’entourage, c’est que plus tu vas passer du temps avec des gens autour de toi, moins tu vas passer du temps sur ton entreprise. Et paradoxalement, plus tu vas passer du temps avec des gens dans ton entourage, plus ton entreprise va avancer. Donc, tu arrives à un paradoxe qui est : moins tu passes de temps sur ton entreprise, plus tu progresses. Parce que tu t’entoure bien. Et ça, pour moi, c’est incroyable.

C’est-à-dire que là on discute Lauriane et dans une heure, on aura terminé la discussion. Et on sortira deux personnes on aura vécu deux tranches de vie. Mais on se sera énormément éveillés l’un l’autre. Je t’aurais fait réfléchir sur comment tu t’alimentes peut-être. Tu m’auras fait réfléchir sur Notion. Tu m’auras fait réfléchir sur comment mettre un stylo dans sa bouche pour bien muscler sa mâchoire et bien parler dans un podcast. Mais tu vois, c’est super intéressant. Et ça vient de quoi ? D’une discussion qui parait anodine. Avec Lauriane tout à l’heure, elle a dit : « Il faut s’entraîner tous les jours à parler 2 minutes comme ça. » (Il a mis un stylo dans sa bouche). Et en fait, moi je trouve ça génial parce que récemment, je me suis dit que ma diction, parfois, je mangeais mes mots. Ben, je vais faire ça. Et ça ne serait jamais arrivé si je ne m’étais pas entouré de toi. Tu comprends ?

Et ce n’est qu’un exemple, et c’est ça aussi qui se passe dans le Cercle des Créateurs, c’est que, plus les gens comprennent ça, qu’en passant du temps avec d’autres personnes qui t’éveille, et les bonnes personnes qui peuvent tirer vers le haut, ton activité avance deux fois plus vite. C’est vraiment une image que tu peux garder qui est : ton entreprise c’est une gare. Une gare comme la gare Saint-Lazare. Et devant toi, tu as plein de rails qui peuvent partir dans tous les sens. Tu peux choisir tous ces rails là. Et le rail de gauche il va t’amener à Brest et le rail de droite à Lyon, voire à Varsovie. Et potentiellement, tu ne veux peut-être pas aller à Varsovie où tu ne veux pas aller à Brest. Tu veux aller à Lille, mais tu sais pas encore où c’est la bonne direction.
Et ton entourage, ton alimentation, elle te permet sans cesse de réaligner un peu les rails, de prendre des bifurcations qui te remettent sur les bons rails. « Ah bah, je voulais aller à Lille. Merde, j’ai pris le train pour Varsovie. » Et bien Lauriane m’a dit comment aller un peu plus à Lille. En fait, c’est par là à gauche.

Et ça, on ne peut pas le faire tout seul, tout seul, tout seul, tout le temps. Ou en tout cas, je pense qu’on peut, mais ça prend un temps fou. Et prendre, dédier un temps dans ses journées, dans ses semaines, ça peut être une heure, une heure par semaine c’est rien. C’est une heure sur 35 pour faire ça. C’est peut-être le meilleur investissement que tu as à faire parce qu’au lieu de finir à Varsovie, tu finis à Lille. Et à Lille, c’est là où il y a le succès que tu cherchais.

S’entourer avec intention

Et du coup, ce que j’entends aussi derrière, c’est donc de prendre le temps, évidemment, pour s’entourer, aller discuter avec de nouvelles personnes, faire des nouvelles rencontres, mais aussi mettre de l’intention.
C’est-à-dire un peu cette intention de vouloir grandir et de retirer quelque chose de l’échange que tu vas avoir et le faire avec attention, dans le sens où : choisir les personnes pour ce qu’elles vont apporter. Pas forcément. Genre faire passer un entretien d’embauche aux personnes avec qui tu veux discuter, mais plus faire attention à tout ce qu’elles vont apporter parce que de temps en temps, tu peux tomber sur une personne qui ne va pas te tirer vers le haut et toi, ce n’est pas ça que tu veux.

Totalement d’accord.
On s’entend. C’est pas prendre un fichier Excel et dire que cette personne a une vraie valeur financière, du coup, je vais essayer de devenir son ami. Non, c’est plus se dire est-ce qu’il y a des gens, est-ce qu’il y a des endroits où je peux m’épanouir et où je peux m’entourer et où je sais que ça va être des gens de qualité qui vont m’aider à grandir.

Typiquement, c’est ce que j’essaie de faire avec le Cercle. J’essaye de me dire les gens qui vont venir, c’est des gens qui ont cette motivation, ont cette envie de se tirer vers le haut et de progresser plus vite dans leur création. Du coup, tip top. Si c’est votre cas, c’est un point où vous allez pouvoir vous épanouir. Dans mon cas pareil, sur ce que tu disais, sur la communauté crypto que j’ai rejoint. Trop bien, j’ai payé 100 euros. Je sais que c’est un endroit où si j’ai envie de progresser sur les NFT, le Web 3 et les crypto, je vais progresser de ouf !
Donc je sais que globalement, c’est des endroits qui sont en fait des nœud gordiens où je vais vraiment pouvoir grandir et bien m’entourer. Et ensuite, oui, il faut le faire avec intention. C’est-à-dire que je ne vais pas rejoindre une communauté de passionnés de raviolis, sauf si j’ai envie de devenir un expert de la fabrication des pâtes Buttoni.

La fierté et les conseils de Killian

C’est quoi la plus grande fierté dans ton business ?

Ça va paraître un peu ennuyant, mais je pense que c’est le sourire des gens quand ils se voient progresser, quand ils font des choses qu’ils ne se pensaient pas capables 6 mois avant, 3 mois avant et qui le font. Je me dis qu’ils sont contents, ils ont évolué, ils se sont alimentés et ils ont progressé. Je me dis wow ! J’ai apporté un petit quelque chose au monde en plus. C’est magnifique. Que dire, de plus ?

L’exemple qui me vient, c’est Nico qui est dans ton groupe de responsabilités. Ben Nico, il y a six mois, je l’ai eu au téléphone avant qu’il rejoigne le Cercle et il disait : « J’aimerai bien un jour lancer un podcast. » Et là il est en train de le faire. Il m’avait pas dit le con mais il fait une chaîne YouTube ! Je suis allé voir sa chaîne. C’est magnifique. Il fait des meilleures vidéos que moi et j’ai envie de lui dire : « Bravo champion »! Et c’est ça qui est trop beau.

On vit des tranches de vie. Moi, le Cercle, ça m’enlève aussi une pression. C’est-à-dire que ceux qui décideront de le faire, je sais qu’ils vont vivre une tranche de vie incroyable. Je pense que c’est ton cas, je pense que c’est le cas de plein d’autres, il y a plein de rencontres qui se font. C’est magnifique, ça. Si tu pars d’un point A à un point B, t’avance, t’avance, t’avances et il y a un épanouissement, une évolution personnelle.
On parlait de développement personnel, c’est ça le développement personnel. C’est grandir sur ton chemin grâce à toi, grâce aux autres, et se sentir heureux de te voir évoluer et de plus en plus épanouie vers la vie dont tu as envie. Quand ça se produit dans, les gens ils ont le sourire. Moi, je vois ce sourire ou ils me le disent. J’ai envie de les prendre dans mes bras et de dire merci on continue, il y a pas de soucis. Où est-ce que je signe ? Je pense que c’est ça la plus grande fierté.

Et après, je suis hyper content aussi, sans se mentir, très terre à terre. Je suis très fier de pouvoir me fournir mon propre salaire. Ça, c’est une vraie fierté. Il faut en parler aussi parce que c’est aussi une source d’angoisse énorme. Et je suis très fier de pouvoir juste me virer 2.000 euros chaque mois sur mon compte et de pouvoir construire une activité qui marche.

Et puis, peut-être une dernière fierté, j’en avais droit à une. ? Je suis très fier aussi de même, malgré tous mes doutes et toutes mes peurs et tous mes questionnements incessants, je suis très fier de continuer à chasser mes rêves et à travailler pour et à me sentir vivant de le faire.
Ça, ça me rend très fier aussi. Il y a des choses qui avancent et ça, c’est trop cool et je me chie dessus en permanence en disant : « Tu n’avances pas assez vite ! T’es qu’une grosse merde. Il n’y a rien qui se passe. » Et en fait, quand je regarde depuis un an, genre il y a un an, j’avais pas fait encore un euro de chiffre d’affaires. Parce que je n’avais même pas lancé le Cercle. C’était il y a 11 mois. C’est pas facile. Toute personne qui a essayé, c’est pas facile de pouvoir se virer 2000 euros produits par toi-même et c’est une fierté. Comme toi, moi aussi, je suis fier. Je m’attendais pas à ce que ça marche aussi bien il y a un an, mais ça marche super bien. Le Cercle des Créateurs, on est un peu moins de 200 membres. C’est génial ! Je suis très content et j’ai pas commencé il y a un an, c’est avant tout le travail de préparation, etc. Donc ça prend un peu de temps, mais c’est une vraie fierté, il faut le dire.

Cultiver la joie

Et à propos de célébrer comment tu cultives la joie tous les jours ?

J’aime bien, j’aime beaucoup la joie moi. C’est un mot qui est magnifique, la joie.
Je cultive la joie en essayant d’enlever parfois les enjeux que je peux me mettre sur les épaules. C’est-à-dire que je pense que les enjeux, les attentes que tu peux avoir dans la vie, t’incite à avoir beaucoup plus de…, parfois faire baisser ton niveau de bonheur, parce que tu vas avoir tendance à devoir faire plus pour atteindre des attentes qui sont toujours plus élevées.
Et parfois juste baisser ses attentes, avoir un peu ce lâcher-prise te permet de prendre du plaisir dans les petites joies. C’est-à-dire qu’un rayon de soleil, tu vois, je marchais ce matin, pour prendre le train pour venir te voir et j’étais complètement ébloui par le soleil quand j’allais au train à Troyes. Et je me suis dit, en fait, c’est cool. Si tu as comme attentes que ce jour-là, tu gagnes à 40.000 euros parce que tu attendais un contrat, etc. Si il n’y a que ce rayon de soleil, tu vas dire : « Oh c’est nul. ». Alors que si tu attends moins, ce qui arrive, tu le vis encore plus. J’essaie de cultiver un peu cette joie, parfois en me disant, mais en fait, des choses simples sont hyper, hyper joyeuses. Je ne sais pas s’il y a un… Je réfléchis beaucoup en termes de pratiques. Je ne sais pas s’il y a une pratique de la joie dans mon quotidien. Peut-être que…

En reformulant ce que tu dis, ce serait plus de s’émerveiller de tout.

Je suis d’accord. Et j’ajouterai un deuxième truc que j’essaie de pratiquer pour avoir de la joie.
C’est la pratique du cœur, c’est-à-dire que j’essaye dans tout ce que je fais, d’y mettre du cœur et de parler avec le cœur. Et je pense que c’est ton cas aussi.
Dans un truc aussi simple que je fais une story pour partager un truc sur Instagram : est-ce qu’on peut y mettre du cœur et de la bonne humeur ? Pour moi ça c’est de la joie ? Et si cette pratique de la joie permet à d’autres de la ressentir et de se sentir vivant et d’être prêt à se dépasser, à se bouger : contrat rempli. Ça, je pense que c’est une bonne pratique de la joie. En ce moment dans mes newsletters, j’essaie de mettre le plus de cœur possible. Tout le monde ne le sentira pas. Mais ceux qui le sentent, on se reconnaît.

Les recommandations de Killian

Est-ce ce qu’il y a des femmes qui font des trucs que t’as envie de recommander ?
Et je vais corser la question pour toi, est-ce qu’il y a des femmes qui font des trucs que t’as envie de recommander, que tu n’as pas invité dans Inspiration Créative ?

Bien sûr, il y en a plein. Des gens que je regarde en ce moment et que je trouve fascinants. Je regarde Diglee, tu connais Diglee ? Voilà ce genre de personne.
J’ai envie d’aller au Canada aussi. Il y a une fille que je suis, qui s’appelle Rosalie Vaillancourt, que j’ai envie d’aller interviewer. Qui est humoriste, qui fait des trucs supers. Il y en a plein dans la littérature aussi. Il y en a plein, plein, plein qui me viennent.

Juste une remarque que je peux te faire, c’est que je me suis rendu compte à la fin de la saison 1 que naturellement, j’avais une inclination à interviewer plus de gars. Parce que … C’est dur à expliquer à la fois parce que… Je n’ai pas l’impression, je ne suis pas allé voir les statistiques et je n’ai pas l’impression d’en avoir contacté plus. Mais je sais pas pourquoi ça s’est conclu plus avec les gars que les filles. Et donc, du coup, par la suite, je me suis dit OK, il faut inverser la tendance, et donc, dans la dernière saison, c’est l’inverse quasiment. Il n’y a quasiment que des filles. J’exagère. Mais on est à 9 sur 12 ou 8 sur 12. Et c’est très important. J’ai envie qu’il y est cette parité-là aussi, et ce n’était même pas conscient. Mais maintenant, d’en avoir pris conscience me permet de mettre en avant aussi plein de gens, plein de femmes, qui font des choses merveilleuses.

C’est pour ça que cette question est genrée d’ailleurs. Parce que je trouve que les femmes ne se mettent pas assez en avant et que même si elles en ont l’opportunité, elles ont plus de mal à la saisir. Donc, c’est peut-être pour ça que ce que tu dis, c’est que tu n’as pas regardé forcément les stats. Mais qu’en tout cas, ça s’est conclu avec plus d’hommes.

Et puis tu as un truc très simple aussi, de manière très franche. Je pense qu’en tant que garçon, moi je peux m’identifier aussi à des exemples de garçons, à certains trucs, parce que je me retrouve dans leurs identités, dans leurs façons d’être. Et donc, peut être que naturellement, quand j’ai commencé Inspiration Créative, je suis allé plus naturellement vers des garçons.

On était deux garçons en plus, Valentin et moi. Donc forcément, peut-être qu’on avait cette inclination naturelle qui est saine, mais qui présente de : « On va interviewer plus de gars.« 

Merci Killian et merci pour tout ce que t’as partagé.

Est-ce que je peux citer un truc ?
Ce matin, j’étais sur un groupe WhatsApp autour du podcast Sens créatif. Tu connais Sens Créatif de Laurent et Jérémie Claeys. Et Laurent Bazart a dit un truc que je vais te lire que je trouve absolument merveilleux. Et je trouve que c’est un très bon mot de la fin. Il parlait du syndrome de l’imposteur et il a dit : « On le répète tout le temps. Mais le syndrome de l’imposteur n’est pas une excuse. C’est un frein, un frein qui arrange ceux qui veulent conserver le statu quo. Alors ne lâcher rien, car c’est en continuant et en continuant encore que le changement arrivera et en diffusant les bons messages, même s’ils ne sont pas encore, même s’ils n’ont pas encore la portée qu’ils méritent. Sentez-vous légitime de tout. Il faut agir, agir et agir encore.« 

Puisque j’ai l’occasion d’avoir un micro devant moi. C’est un message excellent de fin à partager. Donc agissez, agissez, agissez encore parce que c’est juste là que se trouvent vos plus beaux rêves et que vous allez vous sentir le plus vivant et heureux et épanoui. Donc agissez.

Merci beaucoup Killian

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