Maëlane (Micropreneure Academy) : « Prendre le temps de réfléchir oui, mais écouter son coeur surtout »

par | Avr 13, 2021 | 0 commentaires

Aujourd’hui j’accueille Maëlane, la fondatrice de la Micropreneure Academy : une formation en ligne qui était au départ un membership. Je l’ai intégrée en août 2020 et qui t’apprend pas à pas à créer une entreprise durable, pérenne et qui réussit. C’est vraiment une formation super qualitative et je suis honorée de recevoir Maëlane.

Elle va nous parler des avantages et des inconvénients d’avoir une micro-entreprise et du statut auto-entrepreneure. Elle va aussi nous parler de son quotidien d’entrepreneure, comment elle fait pour accomplir toutes les choses qu’on la voit faire, en période de lancement de la Micropreneure Academy ou pas. J’ai trouvé cette discussion super intéressante et j’espère que ça te plaira aussi.

Présentation de Maëlane

Bonjour Maëlane, pour les très peu de personnes qui ne te connaîtraient pas, est-ce que tu pourrais te présenter s’il te plaît ?

Si on devait me mettre une étiquette, je suis formatrice à la création et au développement de micro-entreprise, tout un programme. Si on raccourcit ça fait plutôt formatrice business et j’aide les personnes qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat. Également les personnes qui sont lancées depuis quelques mois à bâtir une activité avec du béton armé, bien solide, bien pérenne, rentable et épanouissante.

C’est un soutien tant que le plan administratif parce que je suis juriste de formation, mais également sur d’autres sujets de la vie d’entrepreneure comme la vente, le marketing ou encore l’organisation. Donc j’ai créé la Micropreneure Academy l’an dernier qui est mon offre unique. Parfois ça intrigue un petit peu. C’est mon offre unique et c’est donc une formation en ligne en 12 modules pour apprendre à créer et à développer son entreprise.

Et on a déjà entendu ce nom de Micropeneure Academy dans le podcast étant donné que j’ai déjà fait une interview avec Marion de Les Audacieuses Créatives qui est aussi dans l’Academy. Et c’est aussi grâce à la Micropreneure Academy que j’ai rencontré Lélia.

Ah top elle fait une apparition. Le duo infernal comme j’aime vous appeler. C’est trop drôle, c’est les deux acolytes, vous êtes tout le temps ensemble. Ça me fait trop rire.

Le parcours de Maëlane

Tu as été juriste et tu as aussi travaillé dans la finance, et tu as aussi fait du freelance, qu’est-ce qui dans tout ça, t’as poussé à te lancer en indépendante ?

La réponse qui étonne souvent c’est que j’ai jamais voulu, souhaité me lancer en tant qu’entrepreneure.
C’est marrant parce que maintenant c’est tout ma vie l’entrepreneuriat et j’aide à créer une entreprise. C’est venu surtout d’un rejet de la profession d’avocat que je voulais exercer. J’ai été juriste en cabinet d’avocat et l’idée c’était que quelques années plus tard je passe le barreau, donc le concours pour devenir avocat, pour être fiscaliste. Donc ce n’est pas la finance, c’est presque pareil. Mais la fiscalité c’est le droit des impôts + la compta. Avec beaucoup de chiffres quand même.

Au fur et à mesure des mois, je me suis aperçue que ce n’était pas du tout quelque chose qui était alignée avec ma personnalité, mes valeurs … Et donc, je ne me suis pas dit : « Je vais entreprendre. » Je me suis dit :  » Je vais me reconvertir dans la communication digitale. »
Sachant que j’avais été pendant mes études, rédactrice web juridique. Je ne savais même pas que c’était un métier. C’était vraiment, de temps à autre, j’aidais une startup et j’avais un blog. J’ai toujours aimé le web, la communication, donc boum, ça m’a pété d’un coup. Je me suis dit, je vais me reconvertir dans la communication digitale. Et donc je vais faire une école en communication digitale pour apprendre les fondamentaux. Et en attendant, je vais faire comme pendant mes études pour gagner un petit peu d’argent, je vais faire des missions de rédaction web juridique.

Et il se trouve que je n’ai jamais fait cette école, que j’ai démarré mon business comme ça, dans le content management donc stratégie de contenus et rédaction web pour les professionnels du droit et du chiffre. Donc surtout des start-ups de la finance qu’on appelle les Fintech et du droit qu’on appelle les Legaltech.

Et voilà, c’est comme ça que ça m’est venu. Ça m’a plu et dès les premiers mois l’activité a bien décollé parce que j’ai un profil qui est assez atypique donc je pense que c’est ça qui a plu et qui m’a permis de me démarquer. Et voilà, j’ai adoré ça, ça s’éloignait tellement de mon quotidien en cabinet d’avocats très austère, avec des codes. Il y a énormément de codes dans les professions juridiques particulièrement chez les avocats. Donc là je retrouvais toute ma liberté toute ma créativité qui me manquaient. Et je me suis dit je suis bien en tant qu’entrepreneure donc c’est comme ça que j’ai décidé d’entreprendre et de rester dans cette aventure là.

La création de la Micropreneure Academy

Maintenant, tu as lancé la Micropreneure Academy qui est ton seul produit et c’est une formation dont tu as fait la refonte dernièrement. C’est une formation très dense. Qu’est-ce qui t’as poussé à encouragé et à formé particulièrement les gens qui se lancent en micro-entreprise ?

Je voulais devenir avocate, alors je ne sais pas comment ça m’est venu mais parce que j’avais envie d’aider les petits entrepreneurs. Je pense que c’est parce que ma mère est entrepreneure depuis 10 ans. Donc je pense que ça a joué. Parce que pendant mes études, je voyais bien que j’étais en train d’emmagasiner beaucoup de connaissances, qui manquaient à mes proches, dont ceux qui étaient déjà lancés. Je me suis dit il y a une asymétrie d’informations donc je vais devenir avocate pour pouvoir aider les petites entreprises, les PME, les solopreneurs… Et en travaillant en cabinet d’avocats, notamment chez les fiscalistes, je me suis rendue compte que ce n’était pas le type de personne que l’on aidait.

C’était plus des gros gros patrimoines ou des grosses grosses entreprises, il n’y avait pas vraiment ce côté humain, voire pas du tout, c’était assez déshumanisé. Et donc c’est comme ça que quand je me suis reconvertie, en même temps j’ai créé ce blog là, Rocket ton Business en me disant je vais partager mes connaissance juridiques, à la base c’était vraiment que du juridique, aux personnes qui en ont besoin. Parce que je n’ai pas réussi à le faire en cabinet, donc je vais le faire sur le web, grâce à un blog entrepreneuriat. Et c’est comme ça que c’est venu, ptet pour recentrer un petit peu pour ceux qui ne me connaissent pas. La communication digitale c’est ma première entreprise et ensuite j’ai crée une deuxième entreprise de formatrice business. Voilà comment ça s’est passé.

Le statut micro-entreprise est-il pour tout le monde ?

Ce qui m’intéresse beaucoup c’est que la micro-entreprise, c’est vraiment le statut le plus facile à lancer quand on est en France. C’est un truc hyper rapide à faire en plus. Ça fait certes un peu peur quand on est devant le formulaire, d’ailleurs tu as fait tout un tuto pour bien expliquer tout ce qu’il faut faire quand on est devant le formulaire.
La micro-entreprise est souvent conseillée à des gens qui ont des projets. Et ce que j’aime beaucoup c’est que dans la Micropreneure Academy, il y a un module entier sur « Attention la micro entreprise, ce n’est pas pour tout le monde. » Est-ce que tu pourrais nous expliquer, le type de personnes pour qui ce n’est pas du tout conseillé de créer une micro-entreprise ? 

Je ne vais pas faire de généralités par peur d’être inexacte.
Sans citer de métiers en particuliers, ce sont des personnes qui veulent investir beaucoup dans leur entreprise. Pas forcément en e-commerce parce qu’en e-commerce tu as des charges qui sont moins élevées donc ça compense un peu l’achat du stock mais si tu as par exemple une boutique physique, si tu as un loyer, si tu as un emprunt, des choses comme ça… Tu ne peux rien déduire en micro-entreprise donc tu vas payer des cotisations sociales et des impôts sur des sommes que tu n’as plus. Tu les as redonnées à ton banquier ou à ton bailleur. Donc ça c’est important, souvent quand tu veux créer un business en dur et/ou qu’on veut s’endetter, ou en tout cas avoir pas mal de charges, c’est pas forcément adapté la micro-entreprise. D’une part parce que tu ne peux pas déduire tes charges. Je parle peut-être un peu chinois mais ça veut dire que quand tu encaisses 2000€ de chiffre d’affaires, tu ne peux pas faire 2000€ – 1000€ de loyer. Tu es imposé sur 2000€ et pas simplement sur 1000€.

Et puis pour ceux qui veulent emprunter, la micro-entreprise n’est pas forcément vue comme un statut… il y a une mauvaise image on va dire de la micro-entreprise, c’est vu comme un statut un peu amateur avec une activité qui ne décolle pas trop donc qui risque de coincer un petit peu quand on veut des financements. Et puis voilà il y a d’autres inconvénients, on ne peut pas s’associer…

Pour qui la micro-entreprise est vraiment adaptée ?

Peut-être plutôt pour te répondre à l’envers, c’est hyper, hyper bien adapté pour les business du web qui génèrent par nature peu de charges. Donc on a pas de loyers, à la limite on a un ordi mais on a pas de salariés, on a pas de stagiaires on a pas tout ça, on peut en prendre mais on a des charges qui sont relativement réduites donc ça c’est le bon plan. On critique en disant que l’administratif c’est un peu compliqué en France, oui, mais on a la micro. Et pour connaître un petit peu le droit dans d’autres pays, ce n’est pas aussi facile d’entreprendre. Donc voilà, pour te répondre, c’est vraiment au niveau des charges. Donc pour bien résumer, quand on a beaucoup de charges, ce n’est pas forcément adapté.

Merci c’est hyper complet et je trouve ça important de la préciser. Car ce serait dommage que des gens entreprennent en micro-entreprise et se retrouvent dans la galère financière parce qu’ils n’ont pas eu connaissance de ce genre de choses.

Oui c’est pour ça !
J’en parle souvent. On dit : il faut devenir auto-entrepreneur, c’est rapide, c’est gratuit, oui mais il y a quand même de la réflexion en avoir en amont. Bien sûr on peut changer de statut juridique, mais c’est quand même plus compliqué, ça fait des contraintes en plus, des problématiques en plus.
Parce que la transition micro-entreprise —>société, c’est pas forcément simple. Donc voilà il faut bien se poser quand on a envie d’entreprendre.
À priori, pour 90% des projets c’est bon. Mais il y a des projets qui nécessitent un peu plus de réflexion.

L’organisation de Maëlane

La refonte de la Micropreneure Academy

Je te suis beaucoup sur Instagram j’adore regarder tes stories. Depuis au moins, fin 2020, tu documentais beaucoup le fait que tu étais en train de refaire intégralement la Micropreneure Academy, donc pour la transformer en la formation qu’elle est maintenant. Et tu documentais beaucoup les grosses phases des création de contenus où tu devais te filmer et qui étaient super fatigantes. Est-ce qu’en dehors de cette période de gros rush où tu dois refaire tout le contenu, tu as réussi à trouver une organisation qui te convient ?

Oui alors pour un gros projet comme ça, j’ai fait deux plans de 90 jours. J’adore les plans de 90 jours. Et la méthode du rétroplanning. Je ne jure que par ça. C’était le rush pour refaire l’Academy mais c’était quand même bien structuré et j’ai à peu près respecté le planning. J’avais un mois et demi qui était dédié à ça. Effectivement faire de l’enregistrement pendant un mois c’est … Team Introvertie, c’est super compliqué. Je l’ai fait, ça c’est bien passé. Heureusement que ce n’est pas moi qui fait le montage. Donc je n’avais pas ça à faire. En septembre j’ai vraiment fait la stratégie, le programme. Octobre j’ai crée les supports de formation, les diapos. Novembre et décembre ça a été enregistrements et montage par mon assistante et vraiment janvier février, préparation du lancement.

Donc j’avais 2 plans finalement. 1 plan de 90 jours pour la refonte et puis aussi les démarches CPF, que je n’ai pas mentionné mais il y avait aussi ça qui m’a bien fait flippé.
Et un deuxième plan pour le lancement, comment j’organisais mon défi de 5 jours avec un rétroplanning. En fait, dès le départ je suis partie de ma date de lancement idéal. Et j’ai déroulé. Un rétroplanning c’est tu as ta date de fin, ta deadline et ensuite tu construis ton planning à l’envers. Donc ça veut dire que si ça ferme le 28 février, et que j’ai 10 jours de panier, je dois ouvrir le 18. Donc mon challenge il faut qu’il soit du tant au tant, etc …

Et c’est comme ça que je m’organise. Du coup j’ai un grand focus par mois et par semaine. Quelque chose sur lequel me concentrer finalement. C’est comme ça que j’avance, je suis vraiment hyper concentrée. Donc dans mon emploi du temps j’ai vraiment fait le tri en novembre-décembre au niveau des sollicitations, des projets que je pouvais avoir, même pour la création de contenus j’ai fait une pause. Et ça m’a permis d’être efficace. Donc voici comment je m’organise, c’est vraiment mois par mois. Objectif global —> mois par mois —> semaines après semaines. Je découpe les difficultés, ça me permet de ne pas me décourager.

Et en dehors de la Micropreneure Academy ?

À l’heure où on enregistre cet épisode on est le 23 février, l’Academy va bientôt fermer ses portes. Est-ce que c’est une organisation que tu gardes même quand tu fais autre chose que l’académie ?

Ça dépend. En général oui. Ce ne sont pas forcément des projets définis, mais j’essaie d’avoir un focus par trimestre ou par mois. J’aime bien fonctionner par mois quand vraiment je n’ai pas de gros projet. Des focus ça va être : pendant 1 mois je travaille sur ma visibilité, comment j’augmente le trafic de mon site. Comment je me fais connaître auprès de nouvelles personnes. Il y a des mois où je travaille plutôt sur l’engagement, le lien avec ma communauté, qu’est-ce que je peux créer pour renforcer le lien, pour renforcer la confiance. Et puis il y a des mois où comme là, je travaille sur la conversion donc : comment je gagne le cœur de mes futurs clients donc pages de vente, séquences emails, customer care qui est hyper important pour moi. Et ainsi de suite. Ensuite il y a une phase produit aussi, un formation et rebelote. En fait c’est un cycle donc il y a des mois vraiment où je me concentre sur mon produit, d’autres sur ma visibilité et ainsi de suite. Et j’aime bien avoir un focus pendant un mois entier, j’aime bien, ça me permet d’être efficace parce que je concentre vraiment mon attention sur un seul truc.

Petit point CPF

Avant que j’oublie, je me permets de revenir sur quelque chose que tu as dit. Tu as parlé du CPF. Pour ceux qui ne savent pas, c’est le Compte Personnel de Formation. Tout le monde cumule des droits dans ce compte. Pour l’ouverture de l’Academy, Maëlane avait réussi à obtenir la possibilité de payer la formation avec le CPF. Ce sont des démarches qui sont super longues et compliquées.

Oui et puis là tu vois la formation dure 4 mois et je serai payée au bout de 5 mois. Je prends que 100€ de frais de dossier. C’est la seule fois que je le fais, après ce sera un peu plus cher. Parce qu’un niveau de ma trésorerie ça ne m’arrange pas non plus. Donc tout ça compense finalement le prix plus élevé que je vais mettrais plus tard. Là il y a 100€ de différence. Ce sont des contraintes que les personnes qui rejoignent la formation ne voient pas tellement. Donc il faut expliquer bien sûr. Après je suis très contente de pouvoir proposer ça, mais c’est beaucoup de démarches. J’ai été formée par la même personne qu’Aline de The Bboost : Amel Rachem qui est spécialiste de toutes ces questions là. Donc elle nous a bien accompagnées. Heureusement parce que tu vois moi qui suit juriste, les formalités pour le Datadock (qui permet ensuite d’être éligible CPF), c’est pas une partie de plaisir. Mais c’est fait !

Et je m’y suis prise en septembre et j’ai eu la réponse en février. 10 jours avant le lancement donc je peux te dire que j’étais pas bien. J’étais stressée car je m’y étais prise hyper à l’avance et pourtant, l’administratif français m’a rattrapé. Mais bon, ça y est c’est derrière moi. Mais effectivement c’est beaucoup, beaucoup de contraintes pour le formateur. C’est important de le souligner.

Fierté, leçons & conseils

Merci d’avoir rendu ça possible pour toutes les personnes qui ont pu souscrire à ta formation grâce à ça.
C’est quoi la plus grande fierté dans ton business ?

Merci d’avoir rendu ça possible pour toutes les personnes qui ont pu souscrire à ta formation grâce à ça.
C’est quoi la plus grande fierté dans ton business ? La plus grande fierté dans mon business, c’est l’Academy. C’est mon bébé.
Mais ce serait un truc pas forcément tangible mais le fait d’avoir persévérer avec un seul produit, d’avoir cru en mon produit, de l’avoir amené là où il est aujourd’hui. Même si j’aimerai qu’il soit plus haut encore. Mais voilà je suis très fière du produit que j’ai créé. J’ai compté tout à l’heure, ça fait 15 mois que je bosse dessus. Donc 15 mois de focus vraiment à 100% sur ce produit là. Et j’en suis très contente. C’est mon produit, qui me permet de vivre actuellement. Et j’ai des bons retours, donc ça ce serait ma fierté. Le fait d’avoir amené un produit vers plusieurs phases, plusieurs évolutions et de l’avoir fait grandir avec moi. 

Comment transitionner ? (De freelance à la Micropreneure Academy)

Bravo, parce que je confirme, il est trop bien ce produit.
Est-ce qu’il y a un truc qui a été assez compliqué professionnellement, et que tu as réussi à surpasser dans cette aventure d’indépendante ? 

Ça a été compliqué dans ma tête. Je suis en train d’y penser. On oublie vite le cheminement qu’on fait. Ça a été compliqué de passer de freelance dans communication digitale à formatrice business avec mon propre produit. C’est vraiment deux façons de penser différente. Mon activité de freelance tournait très bien, je gagnais très bien ma vie, j’avais des bons contrats. Mais mon cœur me disait d’aller faire autre chose, d’aller voir ailleurs et de me concentrer vraiment à la Micropreneure Academy.

Et ça été un peu compliqué parce que je me revoyais 2 ans auparavant, quitter le cabinet d’avocats, ma vie de juriste. Et tu te dis : J’ai construis un truc, ça marche mais ça ne me suffit pas, il faut que j’aille voir ailleurs, que je construise quelque chose ailleurs. Me dire ça en fait, qu’il fallait que j’évolue encore. Je me suis dit : je ne vais jamais y arriver, il faut vraiment que je sois bien, que je sois alignée dans mon activité. C’est ce que m’a permis de faire cette transition.
En plus ce n’est pas du tout la même façon d’exercer son activité, quand tu as ton produit à toi versus quand tu travailles pour ton projet client. C’est deux choses qui sont très intéressantes mais c’est d’autres enjeux finalement. Donc c’est une transition qui m’a pas mal stressée dans le sens où je ne suis pas du genre à prendre des risques. J’aime bien mon confort, ma stabilité. Même si depuis deux ans, ce n’est plus tout à fait vrai, mais voilà, cette transition là ne s’est pas mal passée pour moi, mais c’était des mois et des mois de tergiversations. Est-ce que j’y vais ? Est-ce que j’y vais pas ? Parce que je n’en vivais pas à 100%, pas autant que le freelancing quand je me suis jetée dans le bain à dire au revoir à tous mes clients freelance. Voilà le petit passage de mon aventure entrepreneuriale qui correspond à ta question.

Quelques conseils pour les entrepreneurs

Si tu devais donner un conseil à des entrepreneures débutantes, est-ce que ce serait de prendre le temps de réfléchir avant de se lancer ?

Prendre le temps de réfléchir oui, mais écouter son cœur surtout. De toute façon quoi qu’on fasse, il y aura toujours des personnes pour dire : « Ah tu changes encore », « Ah tu fais ça » « Ah mais ça ne va pas marcher. » …
Il y a des personnes qui m’ont dit quand j’ai lancé l’Academy que ça ne marcherait pas parce que les créateurs d’entreprise n’avaient pas envie de se former, n’avaient pas envie de payer pour se former.

Ça fait 1 an et demi qu’on m’a dit ça, ça m’a mis un coup dans la tête quand on me l’a dit . Au final je me suis lancée et pas du tout. Il n’y a pas de raison de s’inquiéter. Donc écouter son cœur, ses envies, faire beaucoup d’introspection. Et tu verras que dans la V2 de l’Academy il y a beaucoup d’introspection. Parce que c’est important. Souvent on se laisse couler comme ça, comme je l’ai été quand j’étais en cabinet d’avocats. J’étais portée par ma carrière, c’est socialement valorisé donc c’était bien, je ne me posai pas beaucoup de questions. Il y a que du mieux le jour où j’ai commencé à écouter mon cœur et faire ce que j’avais envie de faire. Ça c’est important : s’écouter. Il y aura toujours des personnes pour dire « Non il ne faut pas faire si, il faut faire ça. »

Je rajouterai comme conseil d’aller voir ce que fait Maëlane, même si vous n’avez pas envie de rejoindre la Micropreneure Academy. Aller écouter son podcast, aller lire son blog : vous serez armés pour vous lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Je sais que je te l’ai déjà dit, mais ça a été hyper rassurant pour moi de suivre l’Academy et de me dire : je ne suis pas toute seule. Si j’ai des questions, je peux te poser des questions et surtout, je suis accompagnée, j’ai énormément de ressources à ma disposition. Et du coup je voudrai te remercier pour ça en tant que baby entrepreneure.
Qu’est-ce qui t’apporte de la joie au quotidien ?

Le contact avec mes clients. Je réponds du tact au tac parce que j’en parlais hier en stories, j’adore le fait d’échanger. Pas forcément avec mes clients d’ailleurs, avec mon audience de façon générale. Conseiller, épauler, voir les personnes qui évoluent, par exemple te voir en stories, je te suis tous les jours. Te voir t’épanouir. En plus dans l’Academy il y a beaucoup de personnes comme toi, comme Lélia, comme Marion qui sont joviales, motivées et agréables. Et j’adore ce contact humain que je n’avais pas en cabinet d’avocats parce que je ne voyais pas les clients. Le fait d’accompagner vers une transformation finalement, un changement de vie, ça, ça me plaît vraiment de pouvoir célébrer les petites victoires et puis parler, épauler au quotidien.

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Chloé Bloom que je prends souvent en exemple parce que c’est la femme forte telle que je la vois. L’empowrement féminin ! Le fait de pouvoir construire un business qui tourne et avoir une équipe, et donner de la valeur, changer des vies. Chloé Bloom c’est vraiment l’image de la femme forte et indépendante que j’ai envie d’être.

Les personnes qui m’inspirent le plus, ce sont des personnes que j’ai mis dans la V2 de la Micropreneure Academy, ce sont des personnes comme toi, comme moi, des petits entrepreneurs. C’est vraiment les exemples, tu verras au fil des leçons de l’Academy, c’est vraiment des personnes qui à leur échelle, et je pense que c’est ça le plus important, à changer le monde, à impacter des vies. Sans forcément avoir une équipe, sans forcément avoir des financements, comme Marion par exemple. De fil en aiguille, ces personnes là arrivent toutes seules arrivent à faire quelque chose de joli et c’est ça qui est inspirant. Et c’est pour ça que dans mes formations je ne mets pas de gros entrepreneurs comme Jeff Bezos par exemple. Parce que ce qui est important pour moi c’est qu’on puisse s’identifier à des entrepreneurs du quotidien, qui apportent beaucoup à leur échelle. Donc là : toutes les membres de l’Academy.

L’épisode de podcast de Maëlane avec Laëtitia, une membre de la Micropreneure Academy.

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